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Conges pour cause de deces : explications

Parce que perdre un proche est une épreuve très difficile, le Code du travail octroie des congés dits spéciaux aux salariés endeuillés. Ils ont d’ailleurs été récemment prolongés.

Le congé pour décès est accordé à tous les salariés qui perdent un membre de leur famille. Tout le monde n’est cependant pas logé à la même enseigne pour faire son deuil, selon le lien de parenté et la convention collective à laquelle est rattaché le salarié.

Conditions

Tous les salariés, sans condition d’ancienneté et quel que soit le type de contrat de travail (CDD, CDI, intérim, stagiaire, en période d’essai) peuvent bénéficier d’un congé exceptionnel en cas de décès :Salariés d'entreprises

  • D’un de leurs enfants.
  • De leur conjoint, de leur partenaire lié à un pacs ou de leur concubin.
  • De leur mère ou de leur père.
  • Du père ou de la mère de leur conjoint, partenaire ou concubin.
  • De leur frère ou de leur sœur.

A savoir :

Les grands-parents ne sont pas concernés par le congé pour décès.

Toutefois, il convient de se référer à sa convention collective qui, dans certains secteurs, accorde au salarié un congé en cas de décès d’un grand-parent.

Si cette possibilité n’est pas prévue, le salarié peut en revanche poser un jour de congé annuel ou un RTT.

Ces jours de repos sont rémunérés normalement, comme s’ils avaient été travaillés, et sont assimilés à du temps de travail effectif pour la détermination de la durée du congé payé annuel.

Pour en bénéficier, le travailleur doit simplement en informer son employeur qui ne peut lui refuser, sous peine de contestation aux prud’hommes, et produire un justificatif, en général la copie de l’acte de décès.

Durée du congé

Le temps octroyé doit être pris dans la période où l’événement se produit, mais pas nécessairement le jour même. Une précision d’importance puisqu’ils peuvent être utilisés pour organiser les obsèques et assister à l’enterrement, plusieurs jours après le décès.

Couple à un enterrementLe but de ce congé est de permettre au salarié de bénéficier de quelques jours de repos pour s’occuper de ses proches et des formalités liées au deuil.

Des dispositions conventionnelles précisent le nombre de jours d’absence auxquels a droit le salarié en cas de décès d’un membre de la famille.

En l’absence de convention collective, accord collectif, accord de branche ou d’entreprise, le salarié peut obtenir un nombre minimal de jours, selon les dispositions légales.

La durée légale du congé varie en fonction du statut de la personne décédée par rapport au salarié.

Ainsi, la durée du congé est de 3 jours en cas de décès du conjoint, partenaire lié par un pacs, concubin, père, mère, frère, sœur, père ou mère du conjoint, partenaire ou concubin.Tombe d'enfant avec ange

Elle est de 5 jours pour le décès d’un enfant de plus de 25 ans.

Depuis le 1er juillet 2020 tout salarié bénéficie d’un congé supplémentaire de deuil de 8 jours. En cas de décès d’un enfant de moins de 25 ans ou d’une personne de moins de 25 ans à la charge effective et permanente du salarié. Ce congé doit être pris dans un délai d’un an à compter du décès de l’enfant.

A noter :

Ce nombre de jours d’absence autorisés est celui prévu par la loi. Une convention collective ou un accord d’entreprise peut prévoir des jours supplémentaires. Il convient donc de se référer à l’un ou l’autre de ces documents pour savoir si des jours de congé supplémentaires pour décès sont prévus.

Précisions sur les accords collectifs

Au-delà de ces dispositions légales minimales, des conventions collectives permettent de pallier les carences de la législation et accordent davantage de congés spéciaux, afin de donner le temps aux travailleurs de gérer toutes ces situations dramatiques.

À titre d’exemple, la convention collective de la plasturgie octroie 2 jours de repos à l’occasion de la mort d’une mère ou d’un père, d’un gendre ou d’une belle-fille, d’un grand parent ou d’un beau parent.

Congés pour cause de décèsUn salarié d’une agence de voyages bénéficie quant à lui de 4 jours de congés lorsqu’il perd son conjoint ou partenaire de Pacs, contre 5 jours pour un employé de banque. Quant à la convention de métallurgie, elle tient même compte du décès d’un petit enfant, pour lequel il est prévu 1 jour de repos.

Le congé de deuil peut être pris de façon fractionnée au maximum en 3 périodes :

  • 2 périodes pour les salariés,
  • 3 pour les demandeurs d’emploi, les travailleurs indépendants et les non-salariés agricoles.

Chaque période est d’une durée d’au moins 1 jour.

Le salarié doit prendre le congé de deuil dans un délai d’un an à compter du décès de l’enfant.

La durée de ce congé ne peut pas être déduite du nombre de jours de congés payés annuels du salarié.

Rémunération

Les jours de congés sont payés normalement, comme s’ils avaient été travaillés.

Les jours de congés pour décès sont rémunérés comme du temps de travail effectif. Il n’est pas nécessaire que les jours de congés couvrent le jour exact des obsèques dès lors qu’elle concerne globalement la même période.

#deces #conges #salaries #employeurs #conventioncollective #deuil

 » La mort, c’est une évasion définitive « 

Alice Parizeau

Medecine du travail : tout ce que vous devez savoir

TOUR D’HORIZON SUR LE SUJET

papyrus égyptien sur la médecineLa médecine du travail remonte à l’Egypte antique d’après des papyrus provenant du village où résidaient les  artisans chargés de construire les tombeaux et les temples funéraires des pharaons et de leurs proches durant le Nouvel Empire (1550–1070 av. J-C). Selon ces textes, des médecins étaient affrétés par le Pharaon pour veiller à la santé des ouvriers travaillant à la construction des pyramides, dû à un lumbago aigu survenu accidentellement chez un ouvrier ayant participé à la construction d’une pyramide.

Aussi, durant l’Antiquité, le célèbre médecin Hippocrate (460-env. 370 av. J.-C.), a notamment permis de poser les fondements de la médecine moderne.

 

QUELQUES DATES … de la médecine du travail à la santé au travail

  • 19ème siècle1841 : Première loi du travail en France.
  • 1874: Création du corps des inspecteurs du travail.
  • 1892 : Loi relative à l’hygiène et à la sécurité.
  • 1898 : Loi relative à la réparation, sans faute, des accidents du travail.
  • 1906 : Création de la commission internationale de médecine du travail.
  • 1919 : Réparation des premières maladies professionnelles.
  • 1945 : Création de la sécurité sociale.
  • 1946: Création de la médecine du travail avec la loi du 11 octobre votée à l’unanimité par des parlementaires.
  • 2001: L’évaluation des risques devient obligatoire.21ème siècle
  • 2005: Plan santé au travail.
  • 2010: Création des ARS (Agences Régionales de Santé)
    Second plan santé au travail.
  • 2011-2012: Réforme des services de santé au travail.
  • 2016-2020Troisième plan de santé .

DEFINITION

La médecine du travail est une spécialité médicale qui a pour but d’éviter toute altération ou dégradation de la santé physique ou morale des travailleurs, du fait de leur travail.

Elle intervient ainsi pour : surveiller les conditions d’hygiène sur le lieu de travail, prévenir les risques et suivre l’état de santé des travailleurs.

Notez que le médecin de travail joue aussi le rôle de conseiller pour l’employeur et les employés.

QUI EST CONCERÉ PAR LA MEDECINE DU TRAVAIL ?

Employés d'entreprise

Toutes personnes employées dans une entreprise privée, un établissement public industriel et commercial ainsi qu’un établissement public à caractère administratif employant du personnel de droit privé.

 

Pour les agents publics, un suivi médical est aussi mis en place.

 

VISITES MEDICALES : MODE D’EMPLOI

Il existe 2 visites obligatoires, la1ère est la visite d’information et de prévention appelée plus communément la visite d’embauche.

La 2nde est la visite de reprise.

VISITE D’EMBAUCHE

Cette visite est réalisée au maximum 3 mois après la date d’embauche, sauf si elle a déjà été effectuée au cours des 5 dernières années.

Le médecin du travail ou l’infirmier collaborateur du médecin de travail effectue cette visite car elle permet :

  • D’interroger le salarié sur son état de santé.
  • De l’informer des risques liés à son poste de travail.
  • De le sensibiliser sur les moyens de prévention à mettre en œuvre.Visite médicale d'embauche
  • D’identifier si son état de santé nécessite une orientation vers le médecin du travail.
  • De l’informer des conditions de suivi de son état de santé et de son droit à demander une visite avec le médecin du travail à tout moment.

A l’issue de cette visite, le médecin déclare si le salarié est apte, partiellement ou complètement inapte à son travail.

Le médecin du travail peut aussi proposer des mesures à l’employeur telles qu’une transformation de poste, une mutation….

Si l’employeur refuse les propositions du médecin, il doit alors motiver sa décision.

LA VISITE DE REPRISE

La visite de reprise est effectuée par le médecin du travail lorsqu’un salarié revient, soit :

  • D’un arrêt maladie pour cause de maladie ou d’accident du travail et lorsque cet arrêt a duré 30 jours minimum.
  • D’un arrêt maladie pour cause de maladie professionnelle.Médecin du travail
  • De congé maternité.
  • La visite de reprise doit avoir lieu, au plus tard, dans les 8 jours suivant la reprise du travail par le salarié.
  • Cette visite a pour but de s’assurer que le poste est compatible avec l’état de santé du salarié, de proposer au besoin des aménagements ou un reclassement sur un autre poste.

 

FREQUENCE GENERALE DES VISITES MEDICALES

En général, les travailleurs doivent se rendre à une visite médicale au minimum tous les 5 ans.Travailleur handicapé

Pour les travailleurs handicapés, titulaires d’une pension d’invalidité, les travailleurs de nuit, le délai maximal est fixé à 3 ans.

Les salariés exposés à l’amiante, le plomb ou des agents cancérigènes bénéficient de visites médicales particulières avec un suivi individuel renforcé.

Le salarié peut rencontrer le médecin du travail à tout moment si lui ou son employeur en fait la demande.

 

IMPORTANT

Le salarié ne peut pas choisir son médecin.

Les visites médicales réalisées par le médecin du travail s’effectuent sur le temps de travail, sans retenue de salaire.

Les frais de transports ou autres que pourrait occasionner la visite médicale sont pris en charge par l’employeur.

 

MEDECINE DU TRAVAIL ET COVID 19

Tout comme votre médecin traitant, le médecin du travail peut être sollicité concernant la situation des salariés à risque de forme grave de Covid-19.

Il est conseillé de le consulter, afin d’identifier les salariés pour lesquels il est nécessaire de privilégier le télétravail.

L’employeur peut d’ailleurs le contacter si l’un de ses salariés présente des symptômes de Covid-19.Covid-19

Par ailleurs, jusqu’au 30 septembre 2021, le médecin du travail dispose de compétences élargies.

Il pourra prescrire ou renouveler un arrêt de travail en cas d’infection ou de suspicion d’infection d’un salarié à la Covid-19.

Etablir un certificat d’isolement pour les salariés vulnérables susceptibles de développer une forme grave d’infection à la Covid-19 en vue de leur placement en activité partielle et effectuer des tests de dépistage de Covid-19.

Les médecins et infirmiers du travail peuvent désormais vacciner les salariés volontaires sans engendrer de frais supplémentaires pour l’employeur.

#medecine #travail #droit #handicap #medecins #sante #entreprises #salaries

« Le travail c’est bien une maladie, puisqu’il y a une médecine du travail »

Coluche

Creation d’entreprise insolite : comment se lancer ?

Pour arracher leur place sur le marché, les entreprises se spécialisent désormais dans des domaines insolites et inattendus.

On voit de plus en plus de start-up qui orientent leur activité vers le tabou : le sexe, la mort, et bien d’autres encore plus controversés.

Sachez qu’en matière de création d’entreprise, aucune idée ne peut être considérée comme supérieure par rapport à une autre, et ce quel que soit le marché visé.

Plan MarketingCe qui compte vraiment, c’est l’attente de la clientèle pour le produit ou service proposé et la capacité de l’entrepreneur à s’insérer sur le marché, à se différencier et à développer son entreprise.

En termes de marketing, le positionnement du produit sur le marché est l’une des étapes incontournables lorsqu’on essaie de lancer une entreprise.

Choisir un thème tabou est alors une stratégie de positionnement efficace qui capte l’intérêt de l’internaute.

Prenons l’exemple de « Jacquie et Michel », leader du porno amateur dans notre pays. Sachez alors que cette entreprise, qui a vu le jour en 1999, attire plus de 10 millions de visites par jour et que son chiffre d’affaires a atteint les 10 millions d’euros. Un pari gagnant qui, pourtant, n’était pas gagné d’avance !

Choisir un produit ou un service tabou pour son entreprise est une démarche difficile.

Beaucoup essaieront de vous en dissuader en ayant pour arguments :Business Plan

  • Un domaine qui manque de sérieux
  • Une idée qui nuit à l’éthique
  • Un secteur qui dérange l’opinion générale

Gardez en tête qu’en optant pour cette filière, il faudra :

  • Etablir un bon business plan.
  • Proposer une perspective innovante.
  • Croire en votre idée.
  • Faire preuve d’audace.

 

 Même s’ils sont nombreux, les tabous occidentaux tournent autour de 3 thématiques générales à savoir le sexe, le corps humain et la mort.

Petit tour d’horizon de ces entreprises qui ont osé :

  • Puissante.Coco

Pas facile d’annoncer à son entourage qu’on se lance dans les Sextoys, quand on est ingénieure et diplômée d’école de commerce ! «Tout dépend de la façon dont on présente les choses. » raconte Marie Comacle, 28 ans, à la tête de sa Sextoysstart-up.

Puissante.Coco connaît son succès grâce à son godemiché pliable qui s’est vendu à 1 958 unités (au prix de 89 euros) sur Ulule, en début d’année.

Il faut se montrer extrêmement passionné pour convaincre investisseurs, partenaires mais aussi clients et grand-public que son projet ou produit n’est pas si rebutant que cela.

 

  • Fizimed

Associée à un kinésithérapeute et à deux ingénieurs, Emeline Hahn, la cofondatrice de Fizimed, ancienne basketteuse professionnelle, a inventé Emy.

Emy est une sonde vaginale de 10 centimètres de long, en silicone bleue. Connectée à une application, elle permet aux femmes d’effectuer des exercices de rééducation du périnée. «En France, trois millions de femmes souffrent deSonde de rééducation périnée fuites urinaires. Il faut prouver aux investisseurs que le marché est de taille » déclare-t-elle !

La commercialisation d’Emy (vendue 199 €) démarre en 2018, via le site Web de l’entreprise, des sites grand public et des prescripteurs médicaux comme les laboratoires pharmaceutiques. La petite entreprise de 15 personnes, soutenue par le ministère de la Recherche et la région Grand-Est, a effectué une nouvelle levée de 1,5 million d’euros il y a deux ans afin de mettre au point d’autres produits connectés liés à la santé des femmes.

 

 

  • UneRoseBlanche

«Jamais je ne me suis dit “Je vais créer une boîte dans un secteur difficile”, en l’occurrence, la mort.»

A 33 ans, Pauline Ronez est à la tête d’UneRoseBlanche, un site Internet aidant les gens à réaliser un livre en l’honneur d’un proche décédé.

« Il faut se présenter comme une entreprise à vocation sociale et non comme une (boîte de pompes funèbres) », confie-t-elle.

La tristesse est un sentiment universel et, avec 650.000 décès par an, très partagé. Or, les gens en parlent peu. Lancée avec 20.000 euros d’investissement, son activité décolle avec la crise du Covid 19.

Livre de recueilNon pas à cause du nombre de décès, mais parce que les gens sont obligés de rendre leurs derniers hommages à distance. Le service cartonne. Il se commande chaque mois 80 livres (à raison de 200 euros par ouvrage).

Ces recueils font du bien à la famille qui les reçoit et aux personnes qui les rédigent. Forte de ce succès, Pauline noue un partenariat avec la filiale Assurances obsèques du Crédit agricole pour commercialiser son offre.

 

  • ToopicOrganics (Urine recyclée)

En 2019, Michael Roes, Mathieu Préel et Pierre Huguier, trois entrepreneurs s’associent au sein de Toopic Organics pour transformer cette matière première peu ragoûtante en engrais écolo.

Le liquide est collecté dans les installations sportives et les établissements scolaires, puis transformé en produit fertilisant riche en azote, en phosphore et en potassium. La phase de commercialisation vient de démarrer.

Pour convaincre ses futurs clients, coopératives agricoles et collectivités locales, la start-up girondine met en avant la «robustesse scientifique» du projet.

Les agriculteurs ont un peu tiqué, mais notre produit naturel suscite leur intérêt car il est bien moins cher que lesEngrais minéraux engrais minéraux.

Vis-à-vis des institutions à équiper pour la collecte, c’est la dimension développement durable qui est mise en avant.

Les proviseurs sont ravis de pouvoir engager les élèves autour d’un projet contribuant à un environnement plus propre, sans dépenser un centime.

La start-up a su parler aux investisseurs. Avec une matière  première gratuite, les financiers ont vu la promesse d’un modèle économique viable.

La jeune pousse a ainsi levé 1 million d’euros l’an dernier.

#insolite #tabou #sexe #mort #entreprises

« La meilleure façon de parler d’un sujet tabou est d’oser le vivre afin de tenter de le démystifier »

Mario Scolas

Clients difficiles : comment reagir ?

Selon l’adage, le client est roi mais il faut parfois se séparer des indésirables qui vous coûtent plus qu’ils ne vous rapportent tant moralement que sur le plan financier.

En tant qu’entreprise, il n’est pas rare de devoir faire face à des situations compliquées, cela fait partie du jeu. Cela peut même être bénéfique à votre entreprise si vous savez comment les gérer.

Avoir une stratégie en tête vous aidera à commencer le processus plus calmement.

Voici 5 types de clients difficiles que vous pourriez rencontrer à l’avenir et comment y faire face :

Le client exigeant / intimidateur / agressif

Ce type de client difficile pense que ses besoins et ses demandes sont supérieurs à ceux des autres. Il se met rapidement en colère, très agressif, très critique, grossier, arrogant et souvent verbalement abusif.Client agressif

Comment le gérer ?

Tout d’abord, restez calme. Que vous ayez raison ou tort, il ne se souciera pas de vos explications. La meilleure façon de le gérer est de s’excuser calmement et en toute confiance pour le «problème» et lui dire que vous êtes prêt à résoudre le problème s’il se calme et vous dit exactement comment vous pouvez l’aider.
N’essayez pas de contrôler son agressivité. Répondez-lui poliment sans élever la voix. Essayez de comprendre pourquoi il est frustré et attendez qu’il reprenne son calme. Les «intimidateurs convertis» peuvent devenir des clients très fidèles et des ambassadeurs de votre entreprise.

Le plaignant

Lorsque vous trouvez un client en particulier qui se plaint tout le temps, même de la plus petite des choses, ce n’est jamais agréable. Ce client se plaint de tout et de rien …. Il ne parle que de vos prix, de la disposition de votre bureau, de votre service, etc. Pour ce type de client, rien n’est jamais assez bon. C’est pourquoi il peut être presque impossible de les satisfaire totalement.

Comment le gérer ?

Client qui se plaintBien que ses plaintes puissent sembler anodines, vous devez être prudent avec le plaignant habituel car son attitude peut vous épuiser et vous stresser totalement. Accepter le fait que vous ne pouvez pas satisfaire tout le monde vous aidera à vous empêcher de faire tout votre possible pour le satisfaire à chaque  fois.

Donnez-lui votre attention et faites-lui savoir que vous écoutez. Ne cédez jamais à la tentation de trouver des excuses. C’est toujours une bonne stratégie de noter tout ce qu’il demande et de le servir en même temps. De cette façon, vous n’avez pas à traiter avec lui plusieurs fois. Peu importe ce qu’il dit, répondez calmement et gentiment, et avec un sourire (si vous pouvez en trouver un).

Le client confus/indécis

Ce type de client ne peut tout simplement pas prendre de décision. Il vous posera une tonne de questions, mais ne parviendra jamais à se décider.

L’indécis veut être sûr à 200% de bénéficier de la meilleure offre. Il a généralement peur de faire des erreurs, c’est pourquoi il continue à poser des questions, à comparer et à «enquêter».Questions

Il mettra à rude épreuve votre énergie et votre temps sans se décider pour autant. Bien qu’il soit inoffensif et souvent très poli, ce type de client peut être très fatigant pour votre productivité.

Comment le gérer ?

La clé pour gérer les indécis est de déterminer de quoi sont-ils les plus préoccupés exactement ?
Prix, Qualité, Quantité ou Service ?

Lorsque vous savez quel est leur bouton chaud, il est beaucoup plus facile de les aider à prendre une décision.
Une autre façon d’amener l’indécis vers une décision consiste à leur donner un prix ou une remise en gros, un avant-goût gratuit ou offrez une garantie de remboursement. Dans tous les cas, vous devez être strict avec ce type de client.

Le client impatient

C’est le genre de client qui ne se soucie pas du fait que quelque chose n’est pas disponible ou ne peut pas être fait pour le moment. Il ne peut pas croire que vous êtes fermé à 18 heures et que vous n’offrez aucun contact après cette Client impatientheure. De plus, il ne peut le montrer d’aucune autre manière qu’en recourant à la colère.

Comment le gérer

Tous les clients méritent une réponse rapide et une action rapide, quelle que soit  la difficulté. Mais vous ne pouvez pas forcément placer ce client en tête de file simplement parce qu’il a perdu patience.

Faites de votre mieux pour lui expliquer pourquoi les choses ne bougent pas aussi vite qu’il le souhaite, assurez-lui que vous appréciez sa patience et faites de votre mieux pour le servir le plus rapidement possible. Si possible, orientez-le vers des collègues moins occupés qui pourront lui apporter une aide plus rapide.

Le client qui « sait tout »

Voilà votre client tête ! Il semble tout savoir sur tout, y compris votre entreprise, produit ou service. Il peut être très critique et impoli. Il a également tendance à beaucoup parler et veut toujours dominer la conversation.Client sûr de lui

Il est convaincu d’avoir raison et il est presque impossible de changer ses croyances. Cette attitude pourrait simplement être une technique de négociation destiné à faire paraître votre produit ou service inférieur afin qu’il puisse l’obtenir à un prix moins cher.

Comment le gérer

Le savoir-tout répond assez bien à un massage de l’ego. Complimentez sa connaissance de votre produit ou service et accordez-lui une bonne attention tant que vous le pouvez. Assurez-vous que vos compliments sont sincères et non condescendants. Ne discutez jamais avec ce type de client, car vous finirez par avoir un argument prolongé, et vous pourriez blesser son ego.

Au lieu de cela, vous pouvez utiliser une ligne comme : « Vous avez raison, mais je pense que le produit est… (faites valoir votre point). Tant que le client “Je sais tout” sent qu’il a attiré votre attention et repart avec son ego intact, ce type de client peut aussi devenir fidèle.

 

#clients #employeurs #reagir #conflit #relationclientele

« Ne demandez pas ce que votre client peut faire pour vous mais ce que vous pouvez faire pour vos clients »

Anonyme

Acompte sur salaire

Vous faites face à une dépense imprévue ou rencontrez des difficultés à boucler votre budget ? Savez-vous que vous pouvez solliciter auprès de votre employeur un acompte sur salaire ?

Explications

Pour commencer, que veut dire : Acompte sur salaire ?

Un acompte sur salaire est un versement d'une partie du salaire pour un travail qui, contrairement au cas de l’avance sur salaire, est déjà effectué.

Acompte sur salaire

L'acompte est donc une rémunération versée en contrepartie des heures de travail déjà réalisées par le salarié avant l'établissement de la fiche de paie.

Grâce à l'acompte, un salarié peut ainsi obtenir une partie de son salaire avant la date habituelle de paiement sans avoir à payer des intérêts à son employeur sur la somme versée.

A noter :

L'acompte sur salaire est souvent qualifié "d'avance" dans le langage courant. Pourtant, l'acompte et l'avance sont deux termes bien différents sur le plan juridique. Si un employeur doit verser un acompte en cas de demande du salarié, il peut librement refuser une demande d'avance.

Quel article de loi pour réclamer un acompte sur salaire ?

En principe, lalle. Cependant, le Code du Travail (article L. 3242-1) prévoit qu'un acompte correspondant, pour une quinzaine, à

la moitié de la rémunération mensuelle, doit être versé au salarié lorsque celui-ci en fait la demande.

(A noter que ces règles ne concernent pas les salariés non mensualisés. Le Code du travail prévoit que ces derniers doivent être payés au moins deux fois par mois, à seize jours au plus d'intervalle).

Qui peut bénéficier d’un acompte sur salaire ?

Tout salarié percevant mensuellement sa rémunération peut demander un acompte sur salaire. Ainsi, que votre contrat prenne la forme d’un CDD ou CDI, vous pouvez bénéficier d’un acompte sur salaire.

Salarié

Toutefois, le versement d’un acompte sur salaire ne concerne pas les salariés travaillant à domicile, les salariés saisonniers, intermittents ou temporaires, qui ne sont pas mensualisés.

Comment demander un acompte sur salaire ?

Votre demande d’acompte sur salaire n’a pas à être motivée.

Vous n’avez donc aucune obligation de faire connaître à votre employeur les raisons qui vous conduisent à solliciter un acompte sur salaire.

Dans tous les cas, il est préférable de formaliser votre demande afin d’en conserver une trace écrite. Aussi, adressez un courrier ou un courriel à votre employeur afin de solliciter le versement d’un acompte sur salaire.

Le salarié peut par conséquent obtenir un acompte au moins une fois par mois. L'employeur ne peut pas en refuser le paiement sous peine d'enfreindre le Code du travail.

Demander le versement d'acomptes supplémentaires au cours du même mois reste toujours possible, mais l'employeur sera cette fois-ci libre de les refuser (à moins que la convention collective dont relève le salarié ne prévoie des règles plus favorables pour lui sur ce point).

Calendrier

Votre employeur peut-il vous refuser un acompte sur salaire ?

Non !

Votre employeur doit accepter votre demande s’il s’agit de votre 1ère demande ce mois-ci, par contre, si vous avez déjà obtenu un acompte ce même mois, il peut vous refuser le bénéfice du second !

A noter : Le montant de l’acompte que vous allez solliciter est égal à la moitié de votre salaire.

A quel moment solliciter le versement de cet acompte ?

Puisque d’ordre général le montant de l’acompte que vous demandez à votre employeur correspond à la moitié de votre rémunération et que cet acompte doit rémunérer un travail déjà accompli, vous devez attendre le 15 du mois en cours.

Un acompte sur salaire peut-il être versé en liquide ?

Oui !

L’employeur peut verser un acompte sur salaire en espèces jusqu’à 1500 euros.

Au-delà de cette somme le versement par chèque ou virement devient obligatoire.

Les cotisations sont-elles prélevées sur l’acompte sur salaire ?

Lorsque l’employeur verse l’acompte à son salarié, il ne doit pas déduire de cotisations sur cette somme, celles-ci ne seront prélevées qu’à la fin du mois sur la totalité du salaire mensuel, acompte compris.

Par contre, l’acompte doit figurer sur le bulletin de paie et être déduit du salaire mensuel net à payer à la fin du mois.

Quel statut juridique choisir pour créer son entreprise ?

EURL, SARL, SA… Les personnes souhaitant créer leur entreprise se retrouvent vite face à un choix crucial.

Quelle forme juridique choisir ?

Les responsabilités, le capital social ou encore le régime fiscal qui s’y rapportent divergent fortement d’un statut à l’autre. Il convient donc de s’interroger sur :

  • Le nombre d’associés : vous pouvez créer seul ou vous associer.
  • Le montant de votre patrimoine ou celui de vos associés et de vos proches.
  • La taille du projet, le montant de l’investissement requis et celui de votre apport personnel. Certains statuts ont des plafonds, d’autres pas.
  • Le régime social pour lequel vous optez. En effet, le dirigeant peut être assimilé salarié ou non salarié.
  • Le régime fiscal. Selon le statut que vous choisirez, votre entreprise ne sera pas soumise au même type d’impôts et vous non plus.

Si vous préférez conserver une totale indépendance, l’entreprise individuelle (EI),l’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL), l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) et la société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) peuvent vous convenir.

Statuts juridiques d'entreprises

À l’inverse, si vous prévoyez de vous associer, il vous faudra impérativement choisir une structure sociétale telle que la société à responsabilité limitée (SARL) ou la société par actions simplifiée (SAS)

Quels sont vos besoins financiers ?

Si vous souhaitez concrétiser un projet ambitieux à fort besoin financier, il serait préférable d’opter pour une forme sociétale permettant d’accueillir des investisseurs extérieurs.

A savoir : Si vous possédez un patrimoine privé, il est préférable de sélectionner une forme sociétale permettant de le différencier des biens professionnels. Alors que l’entreprise individuelle confond le patrimoine personnel et le patrimoine professionnel, le fait de créer une société permet de séparer le patrimoine privé de celui de l’entreprise et de mettre vos biens personnels à l’abri de l’action des créanciers de l’entreprise.

A quel impôt sont assujettis les bénéfices de l’entreprise ?

Selon la structure, les bénéfices de la société seront soumis à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés.

Dans le cas de l’impôt sur le revenu, les bénéfices sont imposés directement au nom de l’entrepreneur ou de chaque associé.

 

 

 

 

L’impôt sur les sociétés se traduit par une imposition des bénéfices directement sur l’entreprise. L’entrepreneur ou les associés sont imposés sur les rémunérations et les dividendes perçus.

De  quel type de protection sociale relevez-vous ?

Le dirigeant peut être assimilé-salarié et relever du régime général de la Sécurité sociale ou avoir le statut de travailleur indépendant et relever du régimede Sécurité sociale des travailleurs non-salariés.

Spécificités et particularités des diverses formes juridiques

Entreprise individuelle (EI) et EIRL

Si l’entreprise individuelle est la forme juridique la plus flexible pour entreprendre en solo, elle relève de l’impôt sur le revenu et présente l’inconvénient majeur de confondre le patrimoine personnel et le patrimoine professionnel.

Fondée en 2011, l’EIRL permet d’affecter à l’activité professionnelle de l’entrepreneur un patrimoine distinct de son patrimoine personnel. Vos biens privés sont préservés des risques liés à votre activité professionnelle. Les créanciers professionnels ne peuvent poursuivre que le patrimoine affecté à l’exercice de votre activité professionnelle et les autres créanciers ne peuvent poursuivre que le patrimoine non affecté.

Cotisations sociales

Concernant la fiscalité, le principe est celui de l’impôt sur le revenu mais vous avez la possibilité d’opter pour le régime de l’impôt sur les sociétés. Dans le cas de l’impôt sur le revenu, les cotisations sociales sont dues sur le bénéfice et dans le cas de l’impôt sur les sociétés, les cotisations sociales sont dues sur votre rémunération.

SARL et EURL

Lasociété à responsabilité limitée éveille l’intérêt de nombreux entrepreneurs. Il s’agit d’une société commerciale pouvant être formée par un seul individu (EURL) ou par plusieurs personnes (SARL) physiques ou morales. Elle permet de limiter la responsabilité des actionnaires au montant de leurs apports.

Au sein d’une SARL, les modalités de fonctionnement sont régies par les dispositions du code de commerce. La société peut être composée de plusieurs associés dans la limite de 100.

La SARL relève de l’impôt sur les sociétés mais certaines peuvent opter pour l’impôt sur le revenu. Il s'agit de celles exerçant une activité industrielle, commerciale, artisanale, ou agricole et de celles constituées entre parents de ligne directe, entre frères et sœurs et entre conjoints. Les SARL créées depuis moins de 5 ans peuvent également opter pour l’impôt sur le revenu.

SARL

 

 

 

 

À l’inverse, le régime fiscal applicable de plein droit à l’EURL est l’impôt sur le revenu si l’associé unique est une personne physique. Celui-ci peut toutefois choisir l’impôt sur les sociétés. Si l’associé unique est une personne morale, l’EURL relève de l’impôt sur les sociétés.

Le gérant majoritaire d’une SARL et le gérant associé unique d’une EURL ont le statut de travailleur indépendant et relèvent du régime de Sécurité sociale des travailleurs non-salariés. Le gérant minoritaire ou égalitaire d’une SARL et le gérant non associé d’une EURL percevant une rémunération sont assimilés-salariés et bénéficient à ce titre du régime général de sécurité sociale.

SAS et SASU

La SAS est largement plébiscité par les entrepreneurs depuis plusieurs années. Il s’agit d’une société commerciale pouvant être formée par un seul individu (SASU) ou par plusieurs personnes (SAS), physiques ou morales.

Si au sein de sociétés telles que la SARL le mode de fonctionnement est régi par des dispositions législatives, la SAS octroie une réelle flexibilité quant au choix des clauses statutaires.

Le régime fiscal applicable de plein droit à la SASU et à la SAS est l’impôt sur les sociétés. Leurs résultats sont déterminés et imposés selon les mêmes règles. Néanmoins, certaines SASU et SAS peuvent opter pour l’impôt sur le revenu pour une période de cinq exercices.

SASU

Les dirigeants d’une SAS bénéficient d’une couverture complète similaire à celle des salariés. Le président de SASU relève du régime des salariés. Il est affilié au régime général de la sécurité sociale dans le cas où il perçoit une rémunération.

Vous l’aurez compris, la détermination du statut juridique de votre entreprise est audacieuse. Elle implique une réelle réflexion et la prise en compte de nombreux facteurs. Dès lors, qu’il s’agisse d’une EIRL, d’une SAS ou encore d’une SARL, il vous est fortement conseillé de solliciter les conseils avisés d’un professionnel pour vous aider à faire un choix éclairé.

 

#statut #juridique #entreprises #entrepreneurs #patrioine #investissement

"Une entreprise dans laquelle il n'y a pas d'ordre est incapable de survivre, mais une entreprise sans désordre est incapable d'évoluer"

Bernard Nadoulek

 

Comment obtenir un prêt bancaire pour créer son entreprise ?

Le prêt bancaire est une solution de financement très largement utilisée par les créateurs d’entreprise.

D’une manière générale, un projet bien préparé, cohérent et porté par un ou plusieurs créateurs motivés aura toutes les chances d’obtenir un financement bancaire.

A contrario, un projet présentant un plan de financement déséquilibré et peu d’éléments convaincants sur son marché ne présentera pas les garanties suffisantes pour séduire un banquier !

Alors, comment obtenir un prêt bancaire ?

Quelles conditions sont à respecter ?

Petit tour d’horizon sur le sujet 

Afin d’accomplir votre demande de prêt bancaire, vous devez être en mesure de présenter aux établissements bancaires votre projet de création ou de reprise d’entreprise.

Banque

Une banque est une entreprise dont la principale activité est de financer l'économie au travers de ses entreprises publiques et privées ; comme toute entreprise, elle cherche à minimiser sa prise de risque et à optimiser sa rentabilité.

Pour ces raisons, les banques sont extrêmement prudentes dans leur analyse des risques. Elles ne souhaitent pas, d'une manière générale, risquer plus d'argent dans le projet que le ou les créateurs eux-mêmes.

De la même manière, elles préfèrent partager les risques avec le plus de partenaires possibles pour en limiter les effets négatifs.

Cela explique en partie pourquoi certains projets de création d’entreprise rencontrent des difficultés pour obtenir un financement bancaire.

Il s'agit généralement de projets :

  • Jugés "trop audacieux".
  • Présentant un plan de financement déséquilibré.
  • Portés par un ou plusieurs créateurs n'ayant pas l'expérience souhaitée par la banque.
  • Ne réunissant pas un niveau de fonds propres suffisant.
  • Le produit/service ne semble pas répondre aux besoins du marché.

A noter : chaque établissement bancaire possède ses propres critères pour accorder ou non son concours financier à une nouvelle entreprise.

Plan de financement et Business Plan

Avant de solliciter un prêt auprès d’une banque, il est indispensable que votre projet de création ou de reprise d’entreprise soit suffisamment avancé afin de pouvoir présenter un plan de financement.

Plan de financement

Intégré à votre business plan, le plan de financement peut être décisif pour l’acception de votre demande de prêt puisqu’il a comme objectif de démontrer la fiabilité financière de votre projet.

À cette fin, il fait apparaître les besoins nécessaires au démarrage de votre activité, comparés aux ressources dont vous disposez.

Les besoins regroupent :

  • Les frais d’établissement (frais liés aux formalités de création tels que les frais de greffes ou les honoraires d’un avocat rédigeant les statuts). 
  • Les immobilisations incorporelles (les biens immatériels servant durablement l’entreprise tels que les frais de publicité ou d’un logiciel, les biens matériels tels que le mobilier ou les véhicules.
  • Les immobilisations financières (sommes d’argent permettant de couvrir le premier loyer et le dépôt de garantie par exemple).
  • La trésorerie de démarrage (trésorerie suffisante afin de s’acquitter du financement de la TVA notamment).
  • Le besoin en fonds de roulement (somme d’argent nécessaire pour assurer le cycle d’exploitation de l’entreprise, notamment lorsque l’encaissement des clients intervient après le paiement des fournisseurs).
  • Les ressources comprennent :
  • Les capitaux propres (votre apport et/ou celui de vos associés).
  • Les capitaux empruntés (sommes empruntées par l’entreprise). 

Le business plan de votre entreprise en devenir se doit d’être présenté aux établissements bancaires.

Son objectif ?

Convaincre les banques de vous apporter leur appui financier !

Stratégie

Synthèse de votre projet entrepreneurial, votre business plan a vocation à décrire aussi bien la stratégie que vous comptez déployer que le retour sur investissement escompté.

Important :

Comme les banques souhaitent de plus en plus partager le risque du financement d’un projet de création d’entreprise, il est souvent nécessaire de trouver des ressources complémentaires pour financer son projet.

Il existe 2 solutions :

L’obtention d’un prêt d’honneur, pour compléter ses fonds propres, où la création d’un Pool bancaire (Plusieurs banques financent le même projet).

 L’accord de prêt

Quelles que soient la banque et la nature du projet, la décision d'accorder un prêt est toujours motivée par des éléments concrets présents dans le Business Plan.

Un Business Plan  élaboré pour une création d'entreprise est toujours construit à partir d'hypothèses plus ou moins crédibles. Il est indispensable que celles-ci, et plus particulièrement celles qui visent le besoin en fonds de roulement (BFR), soient le plus réalistes possibles en s'appuyant sur des documents (devis, engagements de commande).

Toutefois, la capacité du (des) dirigeant(s) à gérer et développer l'affaire est primordiale dans le choix fait par la banque de prêter ou pas le montant nécessaire au démarrage.

Attention : Gardez à l’esprit que le banquier va regarder prioritairement la capacité de votre entreprise à rembourser son emprunt et donc à générer une bonne rentabilité. Vous devez donc le convaincre de votre faculté à y parvenir en montrant la cohérence entre vous et votre projet.

Prêt bancaire

Erreurs à éviter lors de la négociation du prêt bancaire :

  • Minimiser la somme qu’il est nécessaire d’emprunter pour assurer le bon fonctionnement de votre entreprise.
  • Les créateurs ont souvent tendance à sous-estimer leurs besoins pour limiter l’endettement. Ne tombez pas dans ce piège !
  • Une bonne évaluation de vos besoins aura pour effet de sécuriser le démarrage de votre activité en anticipant les écarts de trésorerie, de crédibiliser votre dossier vis-à-vis d’un financeur afin de faciliter l’obtention de financements.
  • Agir avec précipitation.

Prenez le temps de bien préparer votre projet de création d’entreprise.

Votre dossier de présentation doit être complet, précis, clair et soigné…en un mot « Vendeur » !

Que faire en cas de refus d’un prêt bancaire ?

Tout refus de prêt doit être motivé et argumenté.

Le refus ne doit pas être considéré comme un élément négatif mais comme une phase de réflexion supplémentaire permettant de procéder aux ajustements qui s'imposent.

En cas de refus, rapprochez-vous d'un organisme d’accompagnement pour valider avec lui vos hypothèses financières et vérifier la viabilité de votre projet.

Sachez par ailleurs qu'il est toujours possible de faire appel à la Médiation du crédit dont la mission est de faciliter l'accès au crédit des entreprises.

Médiation du crédit

 

#banque #pret #businessplan #financement #creation #entreprise #entrepreneuriat

 

"On prête facilement du pain à celui qui a de la farine"

Proverbe Franc-comtois 1876

 

 

Création d’entreprise / les alternatives au prêt bancaire

Pour développer votre entreprise ou financer un projet entrepreneurial, le premier réflexe est bien souvent de s’adresser à son banquier. Cependant, les banques se montrent peu enclines à soutenir des entreprises en phase de démarrage, qu’elles jugent très risquées. 

Maintenant, il existe d'autres moyens pour obtenir des financements.

Suivez le guide !

LES PRETS A TAUX 0

Le prêt d’honneur

Il s’agit d’un prêt à taux zéro sans garantie ni caution personnelle, qui est consenti directement au créateur d’entreprise. D’un montant variant entre 2000 euros à 50 000 euros suivant les zones géographiques et le type de projet, il vous permet de vous constituer un apport personnel conséquent et vous aide ainsi à obtenir un prêt bancaire.Son montant peut atteindre 90 000 € pour les projets innovants. Il est cependant conditionné à l’obtention d’un crédit bancaire.

Prêt à Taux zéro

Le prêt Nacre

Une autre aide à la création d’entreprises : le prêt « nacre ». Ce « coup de pouce » financier, lui-même sans intérêts et sans garanties, s’adresse aux personnes au chômage qui souhaitent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Tout comme le prêt d’« honneur », il est conditionné à l’obtention d’un crédit bancaire. Son montant est plafonné à 8000 euros.

La collecte de fonds auprès de votre entourage

C'est souvent la première idée quand vous recherchez des financements : faire appel à vos proches. Ces fonds collectés auprès des membres de la famille, des amis et autres relations portent le nom de love money  (ou capital de proximité en français). Ils permettent de bénéficier d'exonérations ou de réductions d'impôts.

Dans le cadre familial, le bénéficiaire d'un don peut en effet recevoir jusqu'à 31 865 € sans avoir à payer de droits. À condition que :

  • Le donateur ait moins de 80 ans
  • Le bénéficiaire soit son enfant, son petit enfant ou son arrière petit enfant (ou neveu ou nièce si le donateur n'a pas de descendants)
  • Le bénéficiaire soit majeur ou émancipé.

Ce don doit faire l'objet d'un acte notarié, d'un acte sous seing privé ou d'une déclaration de don. Le bénéficiaire doit en avertir son centre des finances publiques dans un délai d'un mois.

LE MICROCREDIT

Le microcrédit est destiné aux personnes exclues du système bancaire classique, qui ne disposent pas de garanties réelles ou d’apport suffisant.

Micro Crédit

Délivré par l’Association pour le Droit à l’Initiative Économie, il permet d’emprunter jusqu’à 10 000 euros. Le délai de remboursement est généralement de 48 mois et les taux d’intérêt tournent autour de 6 % et 7 %.

Il sert à financer aussi bien les investissements en biens matériels, immatériels que les fonds de roulement.

LES SUBVENTIONS

L’Europe, l’État, les Régions, les différentes collectivités, etc. ont mis en place des subventions (d’exploitation ou d’investissement suivant les cas) à destination des créateurs d’entreprises.

Les critères d’éligibilité varient en fonction du profil du porteur de projet (jeune femme, handicapé…) et le type de projet (projet de développement durable, projet d’Economie Sociale et Solidaire…)

LE FINANCEMENT PARTICIPATIF OU CROWDFUNDING

Impossible de parler des alternatives au prêt bancaire sans citer le Crowdfunding, ou financement participatif. Désormais bien ancré dans le paysage financier français, il consiste à réaliser une collecte de fonds auprès du grand public, via des plates-formes en ligne spécialisées.

Il permet de lever jusqu’à 2,5 millions d’euros, tout en offrant la possibilité de communiquer sur sa marque, de bâtir une communauté ou encore de tester son marché.

Ce financement peut prendre 3 formes différentes :

  • Un prêt
  • La souscription de titres de capital ou de créance émis par l'entreprise soutenue
  • Un don ou une contribution qui peut donner lieu à une contrepartie.

Crowdfunding

Si vous vous tournez vers une plateforme de crowdfunding par prêt (avec ou sans intérêt) ou par souscription de titres financiers, celle-ci doit obligatoirement justifier d'un statut réglementé :

  • Conseiller en investissement participatif (CIP) ou prestataire en services d'investissement (PSI) agréé par  l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) pour la souscription de titres
  • Intermédiaire en financement participatif (IFP) pour les prêts.

LES BUSINESS ANGELS

Si votre entreprise recèle un fort potentiel de croissance, elle peut intéresser des Business Angels (ou investisseurs providentiels en français). Derrière ce terme se cachent des personnes physiques, souvent anciens cadres supérieurs ou entrepreneurs eux-mêmes, qui souhaitent investir une partie de leur patrimoine financier dans des sociétés innovantes. Grâce à leur expérience, les Business Angels apportent également conseils et carnet d'adresses.

Seuls ou à plusieurs, ils sont susceptibles de financer des investissements de 50 à 700 000 €, selonla fédération nationale France Angels. En général, ils restent minoritaires au capital de l'entreprise (part inférieure à 20 %) mais participent activement à la vie de l'entreprise et à la prise de décision.

Tous poursuivent un même objectif : dégager une plus-value substantielle via leurs investissements. Ils peuvent en outre bénéficier, comme tout particulier qui investit directement dans une entreprise, de réductions d'impôt.

Les Business Angels sélectionnent leur projet avec attention, en se focalisant sur la réussite potentielle du projet. La levée de fonds peut donc s'étaler sur une année. Idéalement et si les conditions sont réunies, il revend sa participation dans un délai de 3 à 5 ans.

LES INCUBATEURS

Les incubateurs sont des structures d'appui à la création d'entreprise. En vous rapprochant d'un incubateur, vous pouvez vous faire accompagner dans la réalisation de votre projet entrepreneurial durant une période d'1 à 3 ans. Si les incubateurs sont connus pour leurs missions d'aide et de conseils aux entrepreneurs, ils peuvent aussi vous mettre en relation avec des investisseurs désireux de participer au capital de votre entreprise.

Incubateurs

La nature des incubateurs est diverse. Il peut s'agir de structures publiques ou privées, rattachées à des grandes écoles ou des collectivités locales, comme à des entreprises d'envergure.

Sur internet, il est possible de trouver des sites gratuits qui proposent des annuaires d'incubateurs, auprès desquels vous pourriez candidater afin de faire accompagner votre projet.

LES FONDS D’INVESTISSEMENT

Près de 300 fonds d'investissement sont regroupés en France au sein de l’Association des investisseurs pour la croissance. Il s'agit d'actionnaires professionnels qui prennent une participation en capital, majoritaire ou minoritaire, dans des entreprises généralement non cotées en bourse. Ils participent à la définition d'une stratégie claire et de long terme pour l'entreprise, lui permettant de créer de la valeur pour ses clients, ses actionnaires et ses salariés », souligne l'association. Cette activité de capital-investissement peut intervenir sur 5 volets

  • la création d'entreprises et le financement de nouvelles technologies (capital-innovation)
  • les entreprises en croissance et à fort potentiel de développement (capital-développement)
  • l'acquisition, la transmission ou la cession d'entreprises (capital-transmission)
  • le rachat d'entreprises en difficulté (capital-retournement)
  • le financement d'infrastructures, comme les télécommunications ou les équipements publics routiers (fonds d'infrastructures).

Les acteurs du capital-investissement injectent en moyenne 5 millions d'euros par entreprise, et rarement moins de 250 000 €, au cours d'un partenariat qui dure généralement de 3 à 7 ans. En 2018, ils ont ainsi investi près de 15 milliards d'euros afin de financer plus d'entreprises, dont 75 % de PME, selon les chiffres de l'Afic.

LES PRETS INTER-ENTREPRISES

Depuis la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, les entreprises ont la possibilité d'être créancières ou débitrices les unes des autres.

SARL

Les SARL et sociétés par actions peuvent désormais prêter des fonds à des microentreprises, PME ou entreprises de taille intermédiaires (ETI). les entreprises prêteuses ne doivent effectuer ce prêt qu’à titre accessoire de leur activité principale.

Conditions : 

Les prêts ne doivent pas excéder une durée de 2 ans. 

Les prêts accordés devront prendre la forme d’un contrat de prêt.

Les entreprises doivent pouvoir attester d’un lien économique justifiant le crédit.

 

LES CONCOURS

De nombreuses associations, fondations, écoles ou autres organisations d'entrepreneurs proposent des concours destinés aux créateurs ou nouveaux chefs d'entreprise. Ils sont parfois destinés à des publics spécifiques (femmes entrepreneurs, jeunes, concours régionaux...) ou des secteurs définis (numérique, écologie, commerce, économie sociale et solidaire...).

A la clé :des dotations financières, mais aussi la possibilité de se faire connaître et de rencontrer des partenaires ou des investisseurs.

#pret #entreprises #création #financement #alternatives #investissement #subventions

"Les investissements d'aujourd'hui sont les profits de demain et les emplois d'après-demain"

Helmut Schmidt

Tout ce que vous devez savoir sur la prime du 13ème mois

La prime de 13ème mois est un avantage financier non négligeable pour compléter votre salaire annuel. Pour l’employeur, c’est un moyen d’attirer des talents et de fidéliser ses collaborateurs. 

Qu'est-ce qu'un 13ème mois ?

Le treizième mois représente une prime que versent certaines entreprises à leurs salariés. Cette prime est en général versée à son bénéficiaire à la fin d’une année civile, c’est-à-dire à la fin du mois de décembre. Ainsi, à cette période, le salarié bénéficie d’un double salaire.

Quand et qui peut en bénéficier ?

Cette prime se verse généralement à la fin du mois de décembre.

Néanmoins, certaines entreprises décident de verser la prime du treizième mois tout au long de l’année.

Dans ce cas, cette dernière se divise et se verse en plus du salaire mensuel de son bénéficiaire.

Aussi, il est possible que le treizième mois se répartisse en deux versements sur l’année. Dans ce cas, le premier s’effectue au mois de juin et le second au mois de décembre.

Bon à savoir :

Prime de 13ème mois

 

L’employeur doit faire figurer le montant versé au titre de la prime de treizième mois sur la fiche de paie du salarié. La prime n’est pas dispensée du paiement des cotisations sociales et elle est assujettie à l’impôt sur le revenu.

Attention ! Dans le cas le cas d’un départ de l’entreprise en cours d’année et selonla manière dont est répartie la prime, il est possible de ne pas bénéficier de sa totalité.

Le plus souvent, tous les salariés de l’entreprise y ont droit, mais la prime de 13e mois peut être réservée à une certaine catégorie de salariés ou à ceux disposant d’un minimum d’ancienneté dans l’entreprise. Dans tous les cas, le motif d'exclusion ne doit pas être discriminatoire.

Exemple :

La prime de treizième mois peut ne concerner que les salariés au statut cadre, ou uniquement les salariés justifiant d’une ancienneté de 3 ans minimum.

Par ailleurs, les conditions d’attribution de la prime peuvent prévoir qu’elle sera versée aux salariés présents dans l’entreprise à une certaine date. Si vous quittez votre entreprise avant cette date, alors vous n’aurez pas droit à la prime pour l’année écoulée.

Conventions collectives

Si l’accord ou la convention prévoit que la prime est versée aux salariés présents au 31 décembre et si vous avez fait l’objet d’un licenciement ou si vous avez donné votre démission au début du mois de décembre, alors vous ne pourrez pas réclamer à votre employeur la prime de treizième mois ni le prorata de celle-ci dans le cadre de vos indemnités de rupture.

Jurisprudence Prime de 13e mois

Un employeur peut prévoir l'octroi d'une prime de 13e mois aux seuls salariés cadres ou non-cadres sans que cela constitue une inégalité de traitement

La prime de treizième mois n’est prise en compte dans le calcul du SMIC ou du minima conventionnel que pour le ou les mois où elle a été versée.

A noter :

Lorsque, du fait d’un usage ou d’une convention collective, la prime de 13ème mois est accordée aux salariés de l‘entreprise exerçant en CDI, elle doit également l’être aux salariés embauchés en CDD. En dehors de conditions d’attribution statutaires ou d’ancienneté, l’employeur ne peut pas faire de différence et doit faire profiter tous les salariés exerçant en CDD des mêmes avantages que ceux exerçant en CDI (C. trav. L.1241-14 et C. trav. L. 3123-5).

Pour connaître le droit applicable au sein de votre entreprise, référez-vous à la convention collective et, si votre entreprise en a conclu, aux accords d’entreprise.

En effet, ces derniers peuvent restreindre l’étendue des salariés bénéficiaires de la prime de 13ème mois même lorsque cette prime est prévue par une convention collective plus large.

Comment est-elle calculée ?

Le montant et les modalités de versement de la prime de treizième mois varient d’une entreprise à une autre. Les accords ou conventions qui établissent la prime définissent comment la prime doit être calculée et à quel moment et sous quelles conditions elle est versée aux salariés.

La prime de treizième mois peut correspondre au montant de votre salaire brut de base ou être calculée en établissant la moyenne des salaires que vous avez perçus dans l’année. Le salaire de base, mais aussi la part variable de salaire sont pris en compte.

Bon à savoir :

Selon les modalités existantes au sein de votre entreprise, vos absences ou vos arrêts maladie peuvent avoir une incidence sur le calcul du montant de la prime de treizième mois. En effet, vos absences peuvent être décomptées et, sauf dispositionsAttention ! conventionnelles plus favorables, les indemnités maladie ne sont pas retenues dans le calcul. Par contre, les absences du salarié considérées comme du temps de travail effectif, comme les congés payés ou le congé maternité ou paternité, ne peuvent pas avoir pour effet de réduire le montant de la prime. Il en est de même concernant les absences découlant de l’exercice d’un mandat représentatif.

Pouvez-vous y avoir droit en cas de rupture de votre contrat de travail en cours d'année ?

Dans ce cas, il ne s'agit plus d'une prime exceptionnelle, mais d'une partie de son salaire dont l'employeur doit obligatoirement s'acquitter. Si par exemple le salarié quitte l'entreprise en cours d'année, l'employeur devra lui payer le treizième mois au prorata du temps de travail effectué

En cas d’arrêt maladie ?

Une absence due à un arrêt maladie peut entrainer une baisse voire une suppression de la prime de 13ème mois en fonction de la durée de cet arrêt. Tout dépend des accords signés à ce sujet ou des clauses de votre contrat de travail.

Quelle est la différence entre la Prime de fin d’année et le 13ème mois ?

À la différence de la prime de fin d’année, le 13ème mois ne se base pas sur l’ensemble des prestations réalisées. De cette manière, la prime du treizième mois aura chaque année la même valeur, sauf dans le cas d’une augmentation de salaire. D’autre part, la prime de fin d’année, qui représente un bonus, a une valeur évaluée sur un pourcentage du salaire.

La prime de 13e mois peut-elle être réduite suite au chômage partiel ?

Concrètement, la prime de treizième mois peut-elle être supprimée ou réduite au prorata des mois passés en chômage partiel ? Pour répondre à cette question, il vous faut consulter le document qui prévoit les modalités de versement de la prime. Selon le critère d'attribution, par exemple le temps de travail dans l'entreprise ou les salaires touchés sur une période donnée, vous saurez si votre chômage partiel peut avoir un impact ou non sur l'existence et le montant de votre 13e mois.

Dans nos deux exemples, le montant de votre 13e mois est impacté sur :

  • Le temps de travail : le chômage partiel correspond à des périodes non travaillées. En fonction du nombre de mois/semaines/jours passés sous le régime de l'activité partielle, il se peut que votre prime de treizième mois soit réduite ou supprimée.

Chômage partiel

  • Les salaires touchés : des indemnités de chômage partiel vous ont été versées par votre employeur pendant toute la durée où vous avez été placé sous ce régime. Pour calculer le montant de votre 13e mois, ce sont ces indemnités qu'il vous faut additionner. Si votre entreprise n'a pas maintenu votre salaire à 100 %, et que votre prime est calculée en fonction des salaires que vous avez perçus sur une période donnée, elle sera forcément réduite en raison de la baisse de salaire engendrée par le chômage partiel.

À l'inverse, votre chômage partiel n'aura pas d'impact sur le versement et le montant de la prime si elle est conditionnée par votre présence dans l'entreprise à une date donnée (par exemple, la prime est versée à tous les salariés présents dans l'entreprise le 31 décembre).

 #13ememois #prime #salaries #entreprises #employeurs #cadres

"En hiver, rien ne déprime plus que le gel des primes de fin d'année"

Serge Zeller 

Freelance : mode d'emploi 
(partie 1)

Le statut de freelance et plus généralement d’indépendant fait de plus en plus parler de lui ces derniers temps et la crise sanitaire, économique et sociale mondiale qui vient de nous toucher de plein fouet depuis un an augmente encore la popularité de ce statut.

Peut-être êtes-vous salarié(e), ayant été attiré par l’avant-goût alléchant que vous a donné ces quelques mois en télétravail ?

Voulez-vous simplement changer de métier ou de secteur professionnel ?

La crise sanitaire liée à la Covid-19 nous aura au moins servis à mieux comprendre les attentes de chacun professionnellement parlant.

Ainsi, les employeurs et leurs bras droits se sont rendu compte de l’importance d’avoir des personnels efficaces et joignables en tout temps qu’ils soient ou non physiquement présents dans l’entreprise.

La crise sanitaire a fait apparaître de nouveaux besoins, notamment celui d’avoir des personnes qui puissent être flexibles tant au niveau des missions confiées que dans leur agenda.

Or, un freelance répond à toutes ces exigences nouvelles.

Le besoin de flexibilité croissant dans tous les secteurs, notamment encouragé par les nouveaux impératifs et les réorganisations liés à la crise sanitaire, rendent ce statut encore plus avantageux.

Si vous devez vous lancer en tant que freelance, c’est maintenant !!

Suivez le guide

Qu’est-ce qu’un Freelance ?

Le terme freelance n'a pas de définition légale. Il ne correspond pas à un statut juridique précis. Cet anglicisme désigne un professionnel qui exerce son activité de manière autonome pour son propre compte et qui n'emploie pas de salariés.

Alors que le salarié travaille sous les directives d’un employeur unique pour une durée déterminée ou indéterminée, devenir freelance permet d’exercer son activité professionnelle sans aucun lien de subordination, auprès de divers employeurs désignés comme des clients, dans le cadre de commandes précises et ponctuelles telles que :

Prestation de services

Le freelance effectue pour ses clients des missions déterminées, dans le cadre de contrats de prestation de services dont les modalités sont fixées d’un commun accord. Au terme du contrat, les parties sont libres de poursuivre ou non leur collaboration.

Prestation commerciale

Le client commande au freelance des produits dans le cadre d’un contrat de vente.

Être freelance c’est aussi et avant tout vivre de sa passion. Si vous avez toujours rêvé de devenir développeur web en indépendant ou

Développeur Web

encore consultant RH, c’est le moment de vous lancer en solo. À vous de profiter des opportunités et de prendre les commandes en surfant sur la vague.

Qui devient Freelance et quand ?

Le salarié qui change de vie (ou en reconversion) :

De plus en plus de salariés quittent leur emploi pour devenir freelance, soit :

- Pour des raisons personnelles (familiales, déménagement, équilibre pro/perso…).

- Ce changement de vie coïncide aussi avec une reconversion vers un nouveau métier ou une transition vers une nouvelle opportunité.

- Par nécessité. Saisir l’opportunité pour une raison imposée dans votre ancienne entreprise (plan de licenciement, plus d’évolutions possibles, Burn-out…).

- Suite à une rupture conventionnelle ou un licenciement, qui peuvent permettre de se lancer à moindre risque, notamment en bénéficiant du maintien total ou partiel de l’ARE de Pôle Emploi.

Les Digitals Nomads :

On appelle Digital Nomads les travailleurs indépendants qui travaillent de n’importe où, avec pour seul bagage un ordinateur, une connexion Internet, et le plus souvent en voyageant (d’où le nomade).

Cette tendance se développe assez bien ces dernières années.

L’étudiant ou le jeune diplômé :

Étudiant ou jeune diplômé, certains ont déjà effectué des petits jobs freelances et y ont pris goût. 

Jeune diplômée

D’autres ont eu des professeurs ou des proches qui sont devenus freelance et sont attirés par ce mode de travail.

D’autres enfin se sentent simplement peu attirés par le système du CDI classique, et y renoncent directement.

Pourquoi devenir Freelance ?

Chaque cas est particulier : votre expérience, votre âge, la vie de famille, des raisons de santé, un changement de métier, un déménagement, complément de revenu… sont autant de raison qui peuvent vous orienter dans cette voie.

Il y donc autant de raisons que de freelance…mais quand même de nombreux points communs.

Voici les 5 raisons principales :

Organiser votre temps comme vous le souhaitez (être son propre chef).

Choisir vos clients.

Choisir d’où vous travaillez.

Avoir un meilleur équilibre entre votre vie professionnelle et votre vie privée.

Avoir des revenus plus intéressants qu’en étant salarié.

Compétences indispensables pour devenir freelance

Quand on parle de compétences, on parle de plusieurs choses :

Les compétences techniques : Mélange entre les connaissances théoriques et la pratique, on inclut dans les compétences techniques tout ce qui vous rend particulièrement qualifié pour votre activité. Toute la théorie acquise lors de vos années d’études ou vos années en entreprise, ainsi que la maîtrise technique acquise sont de formidables atouts. Si vous êtes déjà un expert dans votre domaine, devenir freelance sera d’autant plus simple.

Compétences

Savoir vendre : savoir se vendre et savoir vendre des missions est extrêmement important pour quiconque souhaite devenir freelance.

Quelques conseils pour bien (se) vendre :

Croyez en vous. Vous connaissez vos défauts, mais surtout vos qualités, n’hésitez pas à les mettre en avant.

Travaillez un argumentaire de vente solide. Pourquoi vous ? Pourquoi vous pour ce projet spécifique ?

Apprenez à lever les objections

Présentez-vous de manière professionnelle. Travaillez un portfolio, un site, un PDF de présentation, ou encore des références pour mettre en avant votre expérience.

Apprenez à négocier. C’est un jeu que l’on n’a pas forcément envie de jouer, mais souvent nécessaire avec les clients, ne vous bradez pas, vos compétences ont de la valeur. Négociez des réductions de tarifs contre de l’engagement dans la durée.Le téléphone, mais aussi et surtout aujourd’hui la présence sur les réseaux sociaux sont très importants.

Le Marketing digital : Le Personal Branding prend de l’ampleur en France, et certains freelances s’en sortent très bien pour se vendre de cette manière grâce aux réseaux sociaux (Twitter et LinkedIn notamment) et/ou à l’aide de leur propre site ou blog personnel. Travaillez votre « Copywriting ». Apprenez à bien vous vendre par écrit est aussi important qu’à l’oral.

 

Maintenant que vous avez pris connaissance des compétences nécessaires pour devenir freelance dans cette 1ère partie, je vous invite à lire prochainement la suite de cet article qui parlera entre autres de l'aspect financier du Freelance et du choix du statut juridique avec ses avantages et ses inconvénients "

A très vite !

Freelance : mode d'emploi 
(partie 2)

Comme promis dans la 1ère partie de l'article " Freelance Mode d'emploi", je vous invite à découvrir dans cette 2ème partie, les qualités et compétences indispensables  pour devenir Freelance, l'aspect financier ainsi que le choix du statut juridique avec ses avantages et ses inconvénients !

Let's Go !Qualités indispensables pour devenir freelance

 - L’organisation : Sans doute la qualité la plus importante pour devenir freelance. Quel que soit votre statut et votre métier, savoir s’organiser est la principale clé. Il faut organiser son temps (perso et pro) et organiser chaque projet pour respecter ses contraintes et celles de ses clients. Heureusement, il existe des outils pour s’organiser, que ce soit agenda ou logiciels (Nozbe, Doodle Agenda, Calendly, Trello, Evernote ou Google Keep)

 - La rigueur : Directement liée aux contraintes d’organisation, la rigueur est nécessaire pour devenir freelance. Il est plus dur de s’astreindre à des horaires précis lorsqu’on est seul que dans le cadre imposé en entreprise. Il vous faudra énormément de rigueur pour travailler efficacement en freelance. Certains y arrivent facilement, d’autres moins. Comme le reste, cela se travaille. Discutez-en avec d’autres freelances, chacun à ses astuces et ses outils (RescueTime ou Timely par exemple).

L’autonomie : Comme beaucoup, vous voulez devenir freelance pour être plus libre, mais il vous faudra aussi être capable de faire preuve de suffisamment d’autonomie. Il faut savoir se motiver 

Autonomietout seul chaque matin, savoir quelles sont les tâches à effectuer pour la journée. Être autonome permet d’être efficace et d’avancer vraiment dans les différents projets en cours. 

 

 

Le relationnel : Avec les clients et les prospects, il faut savoir s’exprimer, nouer des relations et inspirer la confiance. S’entourer d’un bon réseau peut vous aider à faire décoller votre activité de freelance. Avoir le sens du service et être capable de collaborer peut vous aider à nouer des relations. Pensez à vous rapprocher de freelances aux compétences complémentaires ! Il est en effet important de ne pas rester seul, même si vous travaillez seul sur vos projets. Un bon réseau peut être un moyen de trouver des prospects, d’avoir des références et de faire une veille de votre secteur.

 - Le flair : L’intuition, le discernement, le flair, appelez-le comme vous voulez. Quoi qu’il en soit, certains freelances ont de l’intuition, ce qui leur permet parfois de repérer des opportunités plus facilement. Un développeur freelance peut par exemple se former un langage particulier, parce qu’il sent que le marché va dans ce sens-là. D’autres se spécialisent par secteur, ou sur des types d’entreprises (startup, grands groupes…).

 Les compétences de gestion :

La gestion est une compétence importante pour travailler en freelance. 

  •  Gestion financière
  •  Facturation
  •  Comptabilité
  •  Questions juridiques 
  •  Impôts
  •  Fiscalité
  •  Assurances
  •  Gestion de projet

La partie gestion financière est inévitable, il faudra gérer votre carrière comme une entreprise. Calculez le salaire que vous souhaitez vous verser pour déterminer le bon TJM (Taux journalier moyen) à facturer.

Heureusement, il existe aujourd’hui de nombreux produits et services à destination des indépendants qui vous permettent de gagner du temps. Certains sont gratuits, d’autres payants, à vous de voir le temps gagné au regard de votre TJM.

Définir son TJM 

Taux  Journalier  Moyen

Le taux journalier moyen correspond à votre prix de vente d’une journée de travail sur un projet. Plusieurs éléments sont à prendre en compte pour le calculer :

  • Salaire net souhaité
  • Nombre de jours (travaillés) en moyenne par mois (hors gestion, administratif, vente…)
  • Expérience
  • Statut choisi (impact sur les charges)

Quel statut juridique choisir (Avantages & Inconvénients)?

C’est sans doute la question principale à régler avant de se lancer en freelance.

Freelance n’est pas un statut juridique. Il désigne l’ensemble des statuts du travailleur indépendant

Les facteurs à prendre en compte pour choisir le statut juridique de votre entreprise :

  • Votre responsabilité (limitée au montant de vos apports / illimitée) ;
  • Votre régime de protection sociale (régime social des travailleurs indépendants / régime général de la sécurité sociale) ;
  • Lorsque vous êtes indemnisé par Pôle emploi : l’impact de votre statut juridique sur vos allocations ;
  • L’imposition des bénéfices de l’entreprise (IRPP ou IS) ;
  • Votre imposition personnelle à l’IRPP sur vos revenus professionnels ;
  • La base de calcul de vos cotisations sociales ;
  • La lourdeur de la gestion administrative de l’entreprise (une société unipersonnelle est un peu plus lourde à gérer qu’une entreprise individuelle).

En tant que travailleur indépendant, vous avez le choix entre plusieurs formes juridiques, voici les principales.

Statuts juridiques

La micro entreprise 

Les principaux avantages de ce régime sont :

La simplicité, des charges sociales peu élevées, une franchise de TVA.

Les principaux inconvénients de ce régime sont :

Un chiffre d’affaires plafonné à 72 600 €, une faible protection sociale, une responsabilité illimitée sur votre patrimoine, aucune déduction des charges (matériel, frais professionnels) et impossibilité de récupérer la TVA sur les achats.

La création d’une société unipersonnelle SASU/EURL 

Les principaux avantages de la création d’une société unipersonnelle sont :

Aucun plafond de chiffres d’affaires, une responsabilité limitée à votre patrimoine, une possibilité de déduire vos frais professionnels, de vous associer si besoin en cas de développement de votre activité.

Les principaux inconvénients sont :

Des obligations juridiques, comptables et sociales, un coût plus élevé et une absence de couverture chômage

Le portage salarial 

Doté de sa convention collective depuis 2017, ce dispositif constitue une alternative à la création d’une micro entreprise ou d’une société unipersonnelle. Vous choisissez alors une société de Portage salarial qui va jouer le rôle d’intermédiaire entre vous et votre client.

Les principaux avantages du Portage salarial sont :

La simplicité, le bénéfice de la protection sociale d’un salarié classique, et un accompagnement administratif, juridique et commercial.

Les principaux inconvénients sont :

Le Portage salarial n’est pas ouvert à tous les métiers et le coût est plus élevé selon la société de Portage salarial et des services demandés.

La coopérative d’activité et d’emploi ou CAE 

La CAE permet à un porteur de projet de tester son activité en toute sécurité.

Les avantages de la CAE sont :

Un accompagnement, les avantages du statut de salarié, une gestion administrative prise en charge et la possibilité de quitter la CAE à tout moment.

Les inconvénients de la CAE sont :

Un minimum de chiffres d’affaires pour bénéficier d’un CDI, des frais de structures et les activités ne sont pas toutes autorisées.

Vous l'aurez compris, il n’y a pas de statut meilleur qu’un autre pour travailler en freelance. 

Ce choix dépend essentiellement de votre situation personnelle et votre projet professionnel.

Alors ? Prêt(e) à franchir le cap ?
Maintenant que vous avez toutes les clefs en main, à vous de Freelancer !! ;)

#freelances #autoentrepreneur #missions #entreprises #independant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Micro-entreprises : quelles activites pouvez vous exercer ?

Le régime de la micro entreprise permet d'exercer toutes les activités artisanales, la plupart des activités commerciales et certaines activités libérales.

Ainsi tout demandeur d'emploi, étudiant, salarié, fonctionnaire, professionnel libéral ou retraité peut facilement créer sa micro entreprise et cumuler ses revenus avec un salaire ou une pension de retraite.

Mais quelles sont les activités autorisées par ce statut ? 

Prêt(e)s pour un petit tour d’horizon ?

C’est parti….

Commençons par les activités commerciales qui concernent l'achat et la revente de biens et de marchandises, la vente de certains services rattachés au domaine commercial (la restauration rapide par exemple).

Comme les autres entreprises exerçant une activité commerciale, les micro entreprises doivent être immatriculées au registre du Commerce et des Sociétés.

Restauration rapide

Quelques exemples d’activités commerciales :

-      Achat/revente d’objets neufs

-      Achat/revente d’objets d’occasion (CD, vinyles, etc.)

-      Achat/revente de jeux et jouets

-      Achat/revente de papeterie

-      Achat/revente de pièces détachées pour véhicules

-      Achat/revente de produits alimentaires comme la vente de fruits et légumes  

-      Achat/revente de produits de beautés

-      Achat/revente de meubles

-      Achat/revente de vêtements neufs

-      Achat/revente de vêtements d’occasion (friperie)

-      Achat/revente de voiture et de véhicules légers

-      Agent de sécurité

-      Chambre d'hôte

-      Coursier / Livreur 

-      DJ

-      Intermédiaire de commerce

-      Location meublée

-      Vente à distance

On continue avec les activités artisanales qui concernent la fabrication, la transformation ou la réparation (de façon unitaire et non « en série ») des produits qui nécessitent une intervention manuelle justifiant une qualification professionnelle et une immatriculation au Répertoire des métiers, qu’elles soient exercées à titre principal ou complémentaire.

Activités artisanales

Les micro-entrepreneurs qui exercent une activité artisanale doivent respecter les obligations liées à leur profession, par exemple en ce qui concerne :

  • les exigences relatives à la qualification professionnelle
  • les obligations (lorsqu'elles sont requises) en matière d'assurance professionnelle
  • le respect de la réglementation générale et des normes techniques professionnelles, etc.

Et pour finir les activités libérales qui concernent les activités de nature généralement civile, qui assurent dans l’intérêt d’un client ou d’un public, des prestations qui sont la plupart du temps, intellectuelles ou de soins.

Le professionnel libéral dépendant de la CIPAV (Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d'assurance vieillesse des professions libérales) peut devenir auto entrepreneur en tant que :

-      Conseiller

-      Expert

-      Architecte

-      Traducteur

-      Consultant

-      Psychologue

-      Formateur

L’auto entrepreneur libéral affilié au RSI peut exercer comme :

-      Cartomancien

-      Magnétiseur

-      Astrologue

-      Naturopathe

Les principales exclusions du régime de l’Auto entrepreneur

Activités exclues

Toutes les activités agricoles qui sont rattachées à la MSA (Mutualité Sociale Agricole) comme :

-      Paysagiste

-      Travail dans les champs

-      Entretien des vignes

-      Elevage d’animaux

Les professions juridiques et judiciaires comme les notaires, les huissiers de justice et les avocats.

Les professionnels de santé comme les médecins, les infirmiers, les sages-femmes et les vétérinaires

Les experts comptables, les commissaires aux comptes

Les agents généraux et les agents d’assurances

Les activités qui relèvent de la TVA immobilière comme :

-      Les agents immobiliers

-      Les lotisseurs

-      La location de matériels et la location de biens durables, d’immeubles non meublés ou professionnels

-      Les activités artistiques rémunérées en droits d’auteur

Les activités réglementées

Les personnes souhaitant exercer l’une des activités ci-dessous doivent être titulaires d’un CAP, d’un BEP, ou d’un diplôme de niveau égal ou supérieur. Si ce n’est pas le cas, il faut justifier de 36 mois comme salarié dans cette même activité.

Esthéticienne

Voici la liste :

-      Mécanicien automobile, réparateur de cycles et de motocycles, travaux publics, carrossier et réparateur de matériels agricoles

-      Métiers de gros œuvre, métiers de second œuvre et métiers de finition du bâtiment

-      Electriciens, plombiers, chauffagistes, climaticien, installateur des réseaux d’eau, de gaz et d’électricité

-      Ramoneur

-      Esthéticienne

-      Prothésiste dentaire

-      Glacier, boulanger, pâtissier, charcutier et boucher

-      Maréchal ferrant

-      Coiffure en salon et hors salon

 

Voilà …Tout est dit !

A vous de jouer maintenant, les possibilités sont vastes !

Vous pouvez également être créatif et inventer votre propre métier.

Beaucoup d’entrepreneurs souhaitent mettre en avant leurs passions et d’autres prétendent étendre leurs expertises professionnelles…

Quoiqu’il en soit l’auto entreprise ou micro entreprise reste un statut où vous pourrez exercer votre activité simplement et en toute légalité.

 

#microentreprise #activites #entreprise #liberal #commercial #artisanal #creativite

 

 

 

 

 

Succession : que deviennent les credits en cours ?

Si de multiples raisons peuvent empêcher un emprunteur d’honorer ses échéances de crédit, la mort est le seul impondérable qui vous exonère à jamais de tout remboursement… Mais ce n’est pas forcément le cas de votre famille, qui pourra être amenée à rendre des comptes à vos créanciers. Tout dépend alors du type de crédit encore en cours au moment du décès. 

Décès

Un décès peut avoir des conséquences financières pour les héritiers, a fortiori si le défunt laisse derrière lui des dettes, et notamment des emprunts en cours.

Les créanciers peuvent-ils s’adresser aux héritiers ?

Peuvent-ils les poursuivre ?

Peut-on faire quelque chose pour empêcher cela ?

Intéressons-nous d’abord àla question du décès d’une personne endettée !

La première chose à savoir, c’est que la dette du parent décédé fait bel et bien partie de l’héritage et qu’elle ne disparait pas avec la mort du débiteur puisqu’elle est liée à son patrimoine.

Il est possible que la dette soit assortie d’une assurance-décès (souvent le cas avec le crédit hypothécaire – parfois le cas avec le crédit à la consommation) et dans ce cas le paiement de celle-ci pourra être réclamé à l’assurance, mais c’est aux héritiers d’entreprendre les démarches nécessaires en vue de cette réclamation.

Ensuite il faut savoir que les héritiers ne deviennent pas automatiquement débiteurs de la dette du parent décédé. En effet, la loi leur accorde le droit de refuser l’héritage. Ils peuvent également l’accepter sous bénéfice d’inventaire.

Héritage

S’ils décident d’accepter l’héritage, les héritiers deviendront propriétaires non seulement des biens de leur parent décédé (ce qu’on appelle l’actif), mais aussi de toutes les dettes de celui-ci (ce qu’on appelle le passif). L’un ne va pas sans l’autre et tous les deux font partie du patrimoine du défunt. Ils deviendront de ce fait également redevables des droits de succession.

A noter que la loi ne prévoit aucune forme particulière pour accepter une succession. Les héritiers peuvent faire enregistrer une déclaration de succession mais ce n’est pas obligatoire si le défunt n’était pas propriétaire. Le simple fait de se comporter comme si on avait accepté la succession est suffisant. C’est pourquoi il ne faut jamais toucher aux biens de l’héritage avant d’avoir pris une décision.

Si un héritier hésite à accepter une succession, il a aussi la possibilité de l’accepter sous bénéfice d’inventaire. Il faut pour cela demander à un notaire de dresser un inventaire de tout le patrimoine du défunt et de rembourser le passif avec l’actif présent dans la succession. Si l’actif dépasse le passif, le successeur n’héritera que de la part d’actif restante après paiement des créanciers. Par contre, si au contraire le passif est plus important que l’actif, les dettes restantes ne seront pas transmises à l’héritier, qui n’héritera donc de rien du tout.

Quand l’héritier sait que le patrimoine de son parent comporte une majorité de dettes, il a intérêt à renoncer à la succession. Pour cela, il doit contacter un notaire afin de rédiger avec lui une déclaration de renonciation de succession.

Succession

Cette déclaration sera retransmise dans un acte authentique qui sera enregistré dans le Registre Central Successoral géré par la Fédération du notariat (Fednot) dans les 15 jours de la renonciation.

En renonçant à la succession, la personne perd sa qualité d’héritier. Il ne peut jamais être tenu des dettes mais attention, sa part d’héritage sera transmise à ses propres héritiers via le mécanisme de la substitution. S’il a des enfants, il sera bien inspiré de les inclure dans l’acte de renonciation, et éventuellement les enfants de ceux-ci. Si les enfants sont mineurs, il faudra en plus demander une autorisation du juge de paix via une requête unilatérale. Ce juge vérifiera avant de prendre sa décision que les intérêts de l’enfant mineur soient bien préservés.

Autre avantage en cas de renonciation, l’héritier renonçant ne sera pas tenu de rapporter à la succession les biens qu’il aurait reçu du vivant du défunt à titre de donation ou d’avance sur sa part successorale, sauf si, à cause de ces donations, les autres héritiers ne reçoivent pas la part minimale qui leur est réservée par la loi.

Concentrons-nous maintenant sur les crédits en cours d’un défunt.

Il y a 2 types de crédit auxquels nous devons faire attention !

Le crédit Consommation et le crédit Immobilier

Le crédit à la Consommation

Votre proche n’avait pas encore complètement soldé les échéances de sa voiture, de sa télévision ou de sa machine à laver ? 

A l’instar de n’importe quelle créance, le capital restant à rembourser dans le cadre d’un crédit à la consommation en cours va entrer dans la succession en tant que passif et venir en déduction du patrimoine du défunt. Il appartient alors aux héritiers de décider s’ils acceptent purement et simplement la succession, quitte à s’acquitter des dettes supérieures au montant de l’héritage, ou de la refuser dans son ensemble.

Crédit à la consommation

Option intermédiaire, il est possible de réaliser une acceptation à la seule concurrence de l’actif net, afin de recevoir sa part d’héritage sans avoir à payer les créances qui dépasseraient la valeur des biens du défunt. C’est un moyen de protéger vos propres possessions contre d’éventuels créanciers.

Si le crédit à la consommation avait été co-souscrit par un couple marié, le conjoint survivant devra payer l’intégralité des mensualités restantes, à moins de pouvoir faire valoir une assurance décès, ce qui est rarement le cas dans ce type d’emprunt.

Le crédit Immobilier

À l’inverse, toutes les banques imposent de souscrire cette couverture assurantielle pour l’octroi d’un crédit immobilier. En effet, cette garantie fait obligatoirement partie de l'assurance emprunteur. Or, si le montant de cette protection est souvent critiqué, on comprend son intérêt lorsque le débiteur vient à disparaître alors qu’il reste encore plusieurs dizaines de milliers d’eururos à rembourser…

Au lieu de faire supporter le poids des mensualités aux héritiers du défunt, c’est l’assurance qui va prendre en charge le capital restant dû au jour du décès, sous réserve que les conditions d’application soient réunies. La dette sera ainsi soldée et le bien immobilier intégré au patrimoine de la succession.

De la même manière, si le crédit avait été co-souscrit par deux personnes, la garantie décès va permettre de rembourser la part du défunt, mais seulement au prorata de la quotité assurée. Au moment de contracter cette assurance, il est ainsi fréquent que les co-emprunteurs assurent chacun 50 % du montant du prêt.

En cas de décès, l’assureur réglera donc seulement la moitié du capital restant dû, laissant au co-débiteur survivant la responsabilité de s’acquitter de sa propre part. Moyennant un coût nécessairement plus élevé, il est toutefois possible d’assurer chacun la totalité du crédit. Dans ce cas, la compagnie devra s’acquitter de l’intégralité des sommes dues à la mort de l’un des souscripteurs.

A savoir : Gare aux limites d’assurance !!

Assurance

Si l’assurance décès permet de protéger vos héritiers et  votre co-emprunteur, elle a toutefois certaines limites qu’il ne faut pas négliger au moment de la souscription. En termes d’âge, tout d’abord, chaque assureur fixe un seuil maximum de souscription, mais aussi d’application de la garantie.

Le plus souvent, il est possible de contracter cette couverture assurantielle jusqu’à 80 ans. En revanche, et c’est bien plus problématique, la limite de garantie varie, selon les contrats, entre 75 et 90 ans. De quoi limiter l’emprunt immobilier des seniors, sous peine que le risque de décès ne soit pas couvert jusqu’au terme du prêt…

Par ailleurs, veillez à consulter attentivement les cas d’exclusion de garantie avant de vous engager, pour éviter les mauvaises surprises.

Sachez par exemple que la loi impose que l’assurance emprunteur couvre le décès par suicide dès la première année du contrat pour un prêt destiné au logement principal, mais seulement à partir de la deuxième année dans les autres cas.

 

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Les obligations légales d’un freelance

S'engager dans l'aventure entrepreneuriale en tant que travailleur indépendant et se lancer en freelance peut être une expérience formidable, mais cela nécessite également de faire face à un ensemble de responsabilités.

En tant qu’indépendant, il est important de connaître ses obligations légales afin de se conformer aux lois en vigueur.

Choisir son statut 

Tout d’abord, il est nécessaire de sélectionner un statut juridique pour exercer en tant que prestataire de services indépendant.

Il existe six statuts qui permettent de travailler à son compte : 

‍L’entreprise individuelle, ou EI ;

La micro-entreprise (ex-auto-entreprise), qui est en réalité un EI simplifié ; 

L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée, ou EURL ;

La société par actions simplifiée unipersonnelle, ou SASU ;

Les coopératives ;

‍Le portage salarial.

Choisissez la forme juridique qui vous convient au mieux.

obligation légales freelances

 

Enregistrement de l'activité

Une fois votre statut juridique choisit, vous êtes dans l’obligation de déclarer la création de votre entreprise. 

Ces formalités varient, mais se font principalement auprès des organismes compétents tels que l'URSSAF (Union de Recouvrement pour la Sécurité Sociale et les Allocations Familiales) ainsi que sur le site officiel formalites.entreprises.gouv.fr.

 

Déclaration et paiement des impôts

Le freelance est responsable de sa déclaration et du paiement de ses impôts sur le revenu selon les lois fiscales en vigueur.

Il est préférable de tenir une comptabilité précise contenant des registres précis des revenus et dépenses, comme les factures, les contrats, les paiements reçus et effectués, ainsi que les relevés bancaires, pour faciliter le processus de déclaration fiscale.

Comptabilité

L’obligation d’ouvrir un compte professionnel ou un compte personnel dédié à son activité professionnelle ne s’applique qu'aux freelances en SASU ou en EURL.

 

Pour les autres indépendants, vous n’êtes pas soumis à cette obligation sauf si votre chiffre d’affaires dépasse 10 000 euros durant deux années consécutives.

Il reste tout de même recommandé pour les autres, car il permet une claire séparation entre les transactions personnelles et professionnelles, ce qui constitue un avantage significatif en cas de vérification fiscale, notamment en cas de contrôle fiscal.

 

Vous pouvez également recourir à un prestataire assurant la gestion de votre comptabilité.

Contrats et accords écrits

Il est important d’établir au préalable vos conditions générales de vente et rédiger vos contrats de prestation de service ou de vente.

Faites apparaitre les différentes mentions obligatoires sur ces documents commerciaux, particulièrement : le numéro SIREN de l’entreprise ; le RCS et le nom de la ville dans laquelle se situe le greffe où la société est immatriculée et l’adresse du siège social de l’entreprise. 

 

L’article L111-1 du Code de la communication stipule enfin l’obligation d’information et de renseignement du freelance envers son client. 

Lors de la conclusion de contrats avec des clients, il est important d'avoir des accords écrits détaillant les termes et conditions de votre collaboration, y compris les délais, les modalités de paiement et les responsabilités de chaque partie.

Respect des normes et des droits du travail

Assurez-vous de respecter les normes de travail en vigueur dans votre domaine, telles que les normes de sécurité et de santé au travail, les droits d'auteur et les lois sur la propriété intellectuelle. Bien que vous travailliez en tant que freelance, vous avez toujours des droits en tant que travailleur, tels que le droit à une rémunération équitable, le droit à des conditions de travail décentes, etc.

Assurances professionnelles

Souscrire à une assurance responsabilité civile professionnelle ou à d'autres assurances pertinentes peut vous protéger en cas de litiges ou de réclamations liées à votre travail. Cela ne reste cependant pas obligatoire, mais fortement recommandé, d’autant que de nombreux clients l’exigent désormais pour travailler avec un indépendant.

Protection des données

Les travailleurs indépendants doivent veiller à être conformes aux règles relatives au RGPD (règlement sur la protection des données) lors du recueille, de la compilation et de la conservation, des données personnelles de leurs prospects et clients. 

 

Femme entrepreneuses, quels aides pour vous accompagner ?

Vous êtes une femme ambitieuse prête à entreprendre ?

Soyez informée que plusieurs aides financières ont été conçues pour vous apporter du soutien et un accompagnement dans la réalisation de votre projet entrepreneurial. Faisons le tour de ces opportunités.

La garantie égalité femmes

Ce dispositif national, mit en place par France Active, remplace le FGIFF (Fonds de garantie à l'initiative des femmes). Il permet de faciliter l'accès au crédit bancaire des femmes porteuses d’un projet de création, de reprise ou de développement d’entreprises.

Jusqu'à 80 % d’un emprunt bancaire est garanti dans la limite d'un montant de 50 000 €.

Le prêt bancaire couvert par une garantie Égalité Femmes doit financer des investissements et/ou du besoin en fonds de roulement d’entreprises créées ou reprises depuis moins de 3 ans. Il a une durée maximale de sept ans.

Ce prêt est dédié aux femmes inscrites sur les listes des demandeurs d'emploi ou en situation de précarité au moment de la création ou de la reprise de l'entreprise.

Pour en savoir plus, contactez l'association territoriale France Active de votre région.

Un conseiller vous accompagnera dans votre stratégie financière, dans votre relation avec la banque et vous connectera aux partenaires locaux utiles à vos projets.

Le prêt d’honneur Initiative France

Dans le cas où vous ne disposez pas d'un apport personnel suffisant pour obtenir un emprunt bancaire. Vous pouvez consolider cet apport avec un prêt sans intérêt ni garanties que vous vous engagerez à rembourser "sur l'honneur". C’est le prêt d’honneur accordé par le réseau Initiative France. Il permet aux femmes entrepreneuses de renforcer leurs fonds propres et d’accéder plus facilement à des prêts plus importants. Sans remplacer l’emprunt, il permet d’en simplifier la démarche grâce à un effet de levier. Le montant du prêt d’honneur Initiative France dépend de la nature du projet et des besoins en fonds propres, mais en général, il s'élève entre 3 000 à 50 000 €. Le montant moyen national se situe 10 000€.

Il faut savoir que c’est un prêt à destination de la personne et non pas à l’entreprise créée, à la différence d’une « avance remboursable ». Obtenir ce prêt, permet de crédibiliser le projet de création ou de reprise d’entreprise et un effet levier pour l’obtention d’un financement bancaire complémentaire. L’organisme qui vous accorde le prêt peut également vous accompagner pour d’autres choses pendant votre phase de démarrage. Sachant que les taux d’intérêts sont en constante évolution en lien avec l’inflation, les prêts d'honneur sans intérêt offrent une économie non négligeable sur le coût du crédit.

Deux principaux réseaux nationaux ont vocation à accorder des prêts d'honneur après examen par un comité d'agrément réunissant des chefs d'entreprises, des banquiers et d'autres experts en financement. Adressez une demande de rendez-vous à l'association la plus proche de chez vous : https://www.initiative-france.fr/je-me-lance/trouver-mon-interlocuteur.html

Le programme d'entrepreneuriat au féminin : Wom'energy

Le programme Wom'energy, initié par l'association Réseau Entreprendre, promeut activement la diversité dans le monde entrepreneurial. En mettant à disposition un prêt d'honneur, il vise à encourager les femmes porteuses de projets en leur offrant un soutien financier significatif : des montants compris entre 15 000 € et 50 000 €. Wom'energy se distingue par la mise en lumière de nouveaux talents et la proposition d'un réseau professionnel dédié pour accompagner ces entrepreneures.

Les dispositifs régionaux pour faciliter l’entrepreneuriat féminin

En 2012, un accord entre l’État et la caisse des dépôts a été conclu. Cet accord permet la mise en place d’action régionale pour l'entrepreneuriat des femmes. Ils exploitent les services centraux ainsi que les associations spécialisées dans l'aide à la création d'entreprises pour évaluer les outils et dispositifs les plus adaptés à chaque région. Actuellement, une vingtaine de régions ont élaboré des plans stratégiques englobant divers secteurs tels que l'industrie, le bâtiment, le numérique et l'innovation. Pour obtenir des informations spécifiques, n'hésitez pas à vous renseigner directement auprès de votre mairie, des chambres de commerce et d'industrie (CCI), ou encore des chambres de métiers et de l'artisanat (CMA) de votre localité.

Les CLEFE

Les CLEFE (Clubs Locaux d’Épargne pour les Femmes qui Entreprennent) peuvent faire un prêt avec intérêt, remboursable selon une convention signée avec le club d’épargnants.

AGEPI

Si vous avez des enfants, l’AGEPI (Aide à la Garde d’Enfants pour Parents Isolés) peut vous aider. C'est une aide de Pôle emploi pour payer les frais de garde des enfants de moins de 10 ans. Elle est réservée aux personnes non indemnisées au titre de l’assurance chômage ou dont l’allocation journalière est inférieure ou égale à 29,56 €.

En résumé, pour les femmes qui osent se lancer dans l'aventure entrepreneuriale, des aides financières existent. Oser, innover et réussir devient ainsi une réalité tangible pour celles qui franchissent le pas de l'entrepreneuriat au féminin.

Les Générations X et Y : les responsables de la formation de la génération Z.

Dans ce monde en constante évolution, trois générations actives se côtoient aujourd'hui dans le monde du travail. Chacune apportant sa propre perspective et sa manière unique d'aborder ce dernier. La génération X née entre 1965 et 1979. La génération Y née entre 1980 et 2000. Enfin, la génération Z née à partir de l’an 2000. L'impact des générations précédentes sur la formation de la génération Z ne doit pas être sous-estimé.

Les Générations X et Y, portant le flambeau de l'héritage socioculturel, jouent un rôle essentiel dans la manière dont la Génération Z se façonne. La Génération Z est souvent perçue comme une génération technologiquement avancée, progressiste et dotée d'une conscience sociale prononcée. Cependant, la question cruciale qui se pose est de savoir si les Générations X et Y réussissent à transmettre efficacement leurs valeurs et expériences à cette génération montante.

La génération X

La génération X se distingue par son engagement profond dans ses fonctions professionnelles, exprimant un attachement particulier envers l'entreprise ou le client pour lequel elle œuvre. Pour cette génération, l'honnêteté constitue une vertu inébranlable, accompagnée d'une forte adhésion à la notion de respect. Ces individus ne ménagent aucun effort, ne comptant pas leurs heures de travail et s'inscrivant dans une tradition où la reconnaissance découle directement des résultats obtenus. Par ailleurs, il est intéressant de noter que, pour la génération X, le stress lié à la hiérarchie occupe une place relativement secondaire par rapport à celui induit par l'utilisation des nouvelles technologies. Ces professionnels, ayant vécu l'avènement rapide de ces avancées technologiques, font face à des défis constants pour s'adapter à un environnement en perpétuelle évolution. Ainsi, ils jonglent avec la nécessité de demeurer compétitifs tout en naviguant dans les complexités imposées par les outils numériques, mettant à l'épreuve leur résilience et leur capacité à innover.

Les générations Y et Z

Les jeunes des générations Y et Z sont en quête constante de nouveauté, exprimée par une vocation à changer fréquemment de poste, d'employeur, voire de région. L'idée de faire partie d'un groupe revêt une importance capitale, témoignant d'une volonté de collaboration au sein d'une équipe. Ils perçoivent le travail comme un moyen de socialisation, cherchant à rencontrer de nouvelles personnes et à se forger des amitiés. Le développement personnel tient une place significative parmi les priorités de cette jeunesse. De manière paradoxale, ils hésitent à consentir des sacrifices au niveau des horaires ; travailler plus longtemps dans une journée, mais moins de jour par semaine : avec un week-end de trois jours au lieu de deux. Ils préfèrent parfois favoriser le télétravail afin passer moins de temps sur le trajet domicile/ lieu de travail et de ménager du temps pour d'autres activités.

Au lieu de voir les générations comme des entités distinctes, une collaboration intergénérationnelle devrait être l’objectif ultime que mènera à la clé du succès. Les particularités individuelles doivent être valorisées, en tenant compte du mode de vie et de la productivité de chaque collaborateur, privilégiant ainsi un environnement dans lequel chaque génération peut s'épanouir et de faire disparaitre cette diminution d’engagement. Il est impératif de former soigneusement les responsables afin qu'ils ajustent leurs pratiques managériales.

Les X et Y peuvent tirer parti de leur expérience pour guider la Z dans un monde complexe, tout en s'ouvrant aux perspectives innovantes et aux compétences technologiques uniques de la génération montante. Les Générations X et Y jouent un rôle crucial dans la formation de la Génération Z. La transmission réussie de l'héritage culturel et des leçons apprises détermineront la manière dont la Z aborde les défis futurs. Alors que le monde évolue, la collaboration et le dialogue intergénérationnels demeurent essentiels pour façonner un avenir où la continuité et l'innovation coexistent harmonieusement.

Conciliation Entrepreneuriat et Vacances : Comment Trouver l'Équilibre

L'entrepreneuriat est une aventure passionnante mais exigeante. Il nécessite un engagement total, une énergie constante et une capacité à jongler avec de multiples responsabilités. Cependant, même les entrepreneurs les plus dévoués ont besoin de temps pour se ressourcer et se reposer. C'est là que la question de la conciliation entre entrepreneuriat et vacances devient cruciale.

Les vacances sont souvent perçues comme une pause bien méritée, une occasion de se détendre et de se ressourcer loin des pressions du travail. Cependant, pour de nombreux entrepreneurs, le concept de vacances peut être source de stress. Ils craignent de s'éloigner de leur entreprise, de perdre des opportunités ou de décevoir leurs clients.

Comprendre l'Importance de la Conciliation

La conciliation entre entrepreneuriat et vacances est essentielle pour le bien-être à long terme de l'entrepreneur et de son entreprise. Des études ont montré que le repos régulier améliore la productivité, la créativité et la santé mentale. En prenant du temps pour se détendre et se ressourcer, les entrepreneurs peuvent revenir à leur travail avec une énergie renouvelée et des perspectives rafraîchies.

Cependant, la conciliation ne signifie pas nécessairement une rupture totale avec le travail. Il s'agit plutôt de trouver un équilibre qui permet de profiter pleinement des vacances tout en maintenant une certaine connexion avec l'entreprise. Cela peut impliquer de déléguer des responsabilités, de planifier à l'avance ou même de travailler de manière intermittente pendant les vacances.

Stratégies pour Trouver l'Équilibre

Voici quelques stratégies pratiques pour concilier entrepreneuriat et vacances :

  • Planification Avant de Partir : Prenez le temps de planifier vos vacances à l'avance. Informez vos clients et collègues de votre absence et désignez une personne de confiance pour gérer les urgences en votre absence.
  • Définir des Limites : Fixez des limites claires entre le travail et les vacances. Évitez de consulter vos e-mails professionnels ou de prendre des appels pendant vos moments de détente.
  • Automatisation : Utilisez des outils d'automatisation pour maintenir une présence en ligne minimale pendant les vacances. Programmez des publications sur les réseaux sociaux et configurez des réponses automatiques pour les e-mails.
  • Se Déconnecter Progressivement : Si vous avez du mal à vous détacher complètement du travail, envisagez de réduire progressivement votre activité quelques jours avant le début de vos vacances. Cela vous permettra de vous préparer mentalement à l'idée de vous éloigner du travail.
  • Pratiquer la Pleine Conscience : Pendant vos vacances, pratiquez la pleine conscience pour rester présent et profiter pleinement de chaque moment. Cela vous aidera à vous détendre et à éloigner les pensées liées au travail.

Les Avantages d'une Bonne Conciliation

Une bonne conciliation entre entrepreneuriat et vacances présente de nombreux avantages tant pour l'entrepreneur que pour son entreprise :

  • Meilleure Productivité : Le repos régulier permet de recharger ses batteries et d'aborder le travail avec une énergie renouvelée, ce qui se traduit par une meilleure productivité.
  • Prise de Recul : Prendre du recul par rapport au travail permet de prendre des décisions plus réfléchies et d'avoir une vision plus claire des objectifs à long terme de l'entreprise.
  • Amélioration de la Santé Mentale : Les vacances offrent l'occasion de se détendre et de réduire le stress, ce qui contribue à une meilleure santé mentale et à un plus grand bien-être général.
  • Renforcement des Relations : Passer du temps de qualité avec sa famille et ses amis pendant les vacances renforce les liens sociaux et contribue au bonheur et à la satisfaction globale.

Conclusion

La conciliation entre entrepreneuriat et vacances est un équilibre délicat à trouver, mais elle est essentielle pour le bien-être et la réussite à long terme de l'entrepreneur et de son entreprise. En planifiant à l'avance, en définissant des limites claires et en pratiquant la pleine conscience, il est possible de profiter pleinement des vacances tout en maintenant une connexion saine avec le travail. En fin de compte, une bonne conciliation entre entrepreneuriat et vacances profite à tous les aspects de la vie de l'entrepreneur, tant sur le plan professionnel que personnel.

Les Chèques Vacances pour les Indépendants

Les chèques vacances sont un avantage apprécié par de nombreux travailleurs salariés, mais qu'en est-il des travailleurs indépendants ? Avec l'évolution des modes de travail et la montée du travail indépendant, de plus en plus de personnes se demandent si elles peuvent également bénéficier de ce type d'avantage. On va donc explorer les possibilités pour les indépendants d'accéder aux chèques vacances et les avantages que cela peut offrir.

1. Comprendre les Chèques Vacances

Les chèques vacances sont des titres de paiement préfinancés qui peuvent être utilisés pour payer une variété de dépenses liées aux vacances, telles que l'hébergement, la restauration, les activités de loisirs, et plus encore. Ils sont souvent proposés par les employeurs comme un avantage supplémentaire pour leurs employés, mais ils peuvent également être disponibles pour les travailleurs indépendants dans certaines circonstances.

2. Disponibilité pour les Indépendants

Les indépendants peuvent également bénéficier des chèques vacances dans certains cas. Par exemple, certains régimes de protection sociale ou d'assurance complémentaire proposent des chèques vacances comme avantage pour leurs membres, y compris les travailleurs indépendants. De plus, certains gouvernements régionaux ou locaux peuvent offrir des subventions ou des programmes spéciaux pour soutenir le tourisme et les activités de loisirs, auxquels les indépendants peuvent également être éligibles.

3. Avantages Fiscaux

Une des principales raisons pour lesquelles les indépendants peuvent être intéressés par les chèques vacances est les avantages fiscaux potentiels qu'ils offrent. En effet, dans certains pays, les chèques vacances peuvent être considérés comme des avantages en nature et donc être exonérés de certaines taxes ou cotisations sociales. Cela peut représenter une économie significative pour les travailleurs indépendants, en particulier ceux qui ont des charges fiscales élevées.

4. Amélioration du Bien-Être

En plus des avantages fiscaux, les chèques vacances peuvent également contribuer à améliorer le bien-être des travailleurs indépendants. Prendre des vacances régulières est essentiel pour prévenir le burn-out, stimuler la productivité et maintenir un équilibre sain entre vie professionnelle et vie personnelle. Les chèques vacances peuvent fournir une incitation supplémentaire pour planifier des vacances et profiter pleinement du temps libre.

5. Comment Accéder aux Chèques Vacances en tant qu'Indépendant

Pour accéder aux chèques vacances en tant qu'indépendant, il est important de rechercher les programmes ou les offres disponibles dans votre région. Commencez par contacter votre régime de protection sociale ou votre organisme d'assurance complémentaire pour savoir s'ils proposent des chèques vacances pour les travailleurs indépendants. Vous pouvez également vous renseigner auprès des gouvernements locaux ou régionaux pour connaître les programmes de soutien au tourisme et aux loisirs.

En outre, il peut être utile de rejoindre des associations professionnelles ou des syndicats qui pourraient proposer des avantages spéciaux pour leurs membres, y compris des chèques vacances. Enfin, n'hésitez pas à explorer les offres promotionnelles et les programmes de fidélité proposés par les entreprises du secteur du tourisme et des loisirs, qui peuvent également offrir des avantages intéressants pour les travailleurs indépendants.

Conclusion

Les chèques vacances peuvent être un avantage précieux pour les travailleurs indépendants, offrant des avantages fiscaux potentiels et contribuant à améliorer le bien-être général. Bien qu'ils ne soient pas toujours aussi largement disponibles pour les indépendants que pour les salariés, il existe des options pour accéder à ces avantages, notamment à travers les régimes de protection sociale, les assurances complémentaires, les programmes gouvernementaux et les offres promotionnelles des entreprises du secteur du tourisme et des loisirs. En recherchant activement ces possibilités, les travailleurs indépendants peuvent également profiter des avantages des chèques vacances et rendre leurs vacances encore plus agréables et économiquement avantageuses.

Comment et pourquoi rédiger un devis ?

La rédaction d'un devis est une étape cruciale dans de nombreux domaines professionnels, qu'il s'agisse de services ou de biens. Que vous soyez entrepreneur, freelance, commerçant ou prestataire de services, un devis bien rédigé est un outil essentiel pour établir une relation transparente et professionnelle avec vos clients potentiels. Dans cet article, nous allons explorer en profondeur pourquoi la rédaction d'un devis est importante, comment rédiger un devis efficace et les éléments clés à inclure pour garantir sa pertinence et sa clarté.

Pourquoi rédiger un devis?

Avant d'entrer dans les détails sur la manière de rédiger un devis, il est important de comprendre pourquoi il est essentiel d'en fournir un à vos clients potentiels. Voici quelques raisons clés pour lesquelles la rédaction d'un devis est importante :

  • Clarifier les attentes : Un devis détaille les spécifications du travail à effectuer ou des biens à fournir, ce qui aide à clarifier les attentes du client et du fournisseur.
  • Établir la confiance : En fournissant un devis détaillé, vous montrez votre professionnalisme et votre transparence, ce qui renforce la confiance de vos clients potentiels envers vous et vos services ou produits.
  • Prévenir les malentendus : Un devis bien rédigé minimise les risques de malentendus ou de conflits futurs en énonçant clairement les conditions, les coûts et les délais associés au projet ou à la transaction.
  • Fixer les termes de la transaction : Le devis sert de base pour établir les termes contractuels entre vous et votre client, définissant les obligations de chaque partie et les modalités de paiement.

En résumé, rédiger un devis est un moyen efficace de communiquer clairement avec vos clients potentiels, d'établir la confiance et de garantir une compréhension mutuelle des termes de la transaction.

Comment rédiger un devis efficace

Maintenant que nous avons examiné l'importance de rédiger un devis, passons en revue les étapes pour créer un devis efficace :

1. Collecte des informations

Avant de commencer à rédiger le devis, assurez-vous de recueillir toutes les informations pertinentes sur le projet ou la transaction. Cela peut inclure les spécifications du travail, les délais, les quantités, les options de paiement et toute autre exigence spécifique du client.

2. Utilisation d'un langage clair et précis

Évitez les termes techniques ou jargonnants qui pourraient ne pas être compris par le client. Utilisez un langage clair et précis pour décrire les produits ou services proposés, ainsi que les conditions associées.

3. Structurer le devis

Organisez le devis de manière claire et structurée, en utilisant des sections distinctes pour les informations telles que la description du travail, les prix, les conditions de paiement et les délais. Cela facilite la lecture et la compréhension pour le client.

4. Détail des coûts

Énumérez tous les coûts associés au projet ou à la transaction de manière claire et détaillée. Cela peut inclure les coûts des matériaux, de la main-d'œuvre, des frais supplémentaires et des taxes applicables.

5. Mention des conditions générales

N'oubliez pas d'inclure des conditions générales dans le devis, telles que les modalités de paiement, les garanties, les politiques d'annulation et toute autre information importante pour le client.

6. Révision et finalisation

Relisez attentivement le devis pour vous assurer qu'il est complet, précis et exempt d'erreurs. Une fois que vous êtes satisfait du contenu, envoyez-le au client pour examen et validation.

Faire appel à une assistante administrative indépendante pour la rédaction de devis

Si vous manquez de temps ou de compétences pour rédiger vos devis, vous pouvez faire appel à une assistante administrative indépendante. Ces professionnels qualifiés peuvent prendre en charge la rédaction de vos devis de manière efficace et professionnelle, vous permettant de vous concentrer sur d'autres aspects de votre entreprise.

Éléments clés à inclure dans un devis

Pour garantir la pertinence et la clarté de votre devis, assurez-vous d'inclure les éléments suivants :

  • Description du travail ou des produits : Décrivez en détail ce qui est inclus dans l'offre, y compris les spécifications, les quantités et les caractéristiques.
  • Prix détaillé : Présentez de manière transparente les coûts associés à chaque élément de la proposition, y compris les prix unitaires, les quantités et les montants totaux.
  • Conditions de paiement : Indiquez clairement les modalités de paiement, telles que les échéances, les méthodes de paiement acceptées et les pénalités éventuelles pour les retards de paiement.
  • Délais de livraison ou d'exécution : Spécifiez les délais prévus pour la réalisation du travail ou la livraison des produits, ainsi que les dates de début et de fin du projet.
  • Conditions générales : Incluez toutes les conditions générales pertinentes, telles que les garanties, les limitations de responsabilité et les politiques d'annulation.
  • Coordonnées : Fournissez vos coordonnées complètes, y compris votre nom ou le nom de votre entreprise, votre adresse, votre numéro de téléphone et votre adresse e-mail.

En suivant ces conseils et en incluant ces éléments clés, vous pouvez créer des devis professionnels et efficaces qui facilitent la communication avec vos clients et contribuent à établir des relations commerciales fructueuses.

Conclusion

La rédaction d'un devis est une étape essentielle dans de nombreuses transactions commerciales, permettant de clarifier les attentes, d'établir la confiance et de prévenir les malentendus. En suivant les conseils et les étapes décrits dans cet article, vous pouvez rédiger des devis efficaces qui répondent aux besoins de vos clients et favorisent le succès de vos projets ou transactions.

Indépendant : comment définir votre tarif ?

En tant qu'indépendant, la tarification de vos services est une décision cruciale qui peut avoir un impact significatif sur votre succès professionnel. Définir un tarif juste et compétitif est essentiel pour attirer des clients tout en garantissant que votre travail est rémunéré à sa juste valeur.Nous allons explorer les différentes méthodes pour définir vos tarifs en tant qu'indépendant, en tenant compte de divers facteurs tels que vos compétences, votre expérience, vos coûts et le marché.

Comprendre vos coûts et vos dépenses

Avant de fixer vos tarifs, il est crucial de comprendre vos coûts et vos dépenses. Cela inclut non seulement vos dépenses directes liées à la prestation de services, telles que les fournitures, l'équipement et les frais de déplacement, mais aussi vos dépenses indirectes telles que l'assurance, les impôts et les frais généraux liés à la gestion de votre activité.

  • Établissez une liste détaillée de vos dépenses : Passez en revue toutes vos dépenses mensuelles et annuelles pour obtenir une vision claire de vos coûts d'exploitation.
  • Calculez votre taux horaire cible : En tenant compte de vos dépenses et du nombre d'heures que vous prévoyez de travailler, calculez le taux horaire minimum dont vous avez besoin pour couvrir vos coûts et réaliser un profit raisonnable.

Évaluer votre expertise et votre expérience

Votre expertise et votre expérience jouent un rôle crucial dans la définition de vos tarifs en tant qu'indépendant. Plus vous avez de compétences et d'expérience, plus vous pouvez facturer des tarifs élevés.

  • Évaluez votre niveau d'expertise : Passez en revue vos compétences, votre formation et votre expérience professionnelle pour déterminer votre niveau d'expertise dans votre domaine.
  • Comparez-vous à d'autres professionnels : Renseignez-vous sur les tarifs pratiqués par d'autres professionnels de votre secteur ayant un niveau de compétence et d'expérience similaire au vôtre.

Analyser le marché et la demande

Il est essentiel de prendre en compte le marché et la demande lors de la définition de vos tarifs en tant qu'indépendant. Vous devez tenir compte de la concurrence, de la demande pour vos services et de la capacité des clients à payer.

  • Étudiez la concurrence : Renseignez-vous sur les tarifs pratiqués par d'autres indépendants ou entreprises offrant des services similaires aux vôtres.
  • Évaluez la demande pour vos services : Analysez la demande pour vos services dans votre marché cible et ajustez vos tarifs en conséquence.
  • Tenez compte de la valeur perçue : En plus de vos coûts et de votre expertise, tenez compte de la valeur perçue de vos services par vos clients potentiels. Si vous offrez des services de haute qualité ou spécialisés, vous pouvez facturer des tarifs plus élevés.

Adopter une stratégie de tarification

Une fois que vous avez pris en compte tous ces facteurs, vous pouvez adopter une stratégie de tarification qui correspond à vos objectifs professionnels et à votre marché.

  • Tarification à l'heure : Facturez un tarif horaire pour vos services, en tenant compte de vos coûts, de votre expertise et du marché.
  • Tarification au projet : Déterminez un tarif fixe pour des projets spécifiques, en tenant compte de la complexité, de la durée et des exigences du projet.
  • Tarification à la valeur : Facturez en fonction de la valeur perçue de vos services pour le client, plutôt que de vos coûts ou de votre temps.

Surveiller et ajuster vos tarifs

Une fois que vous avez défini vos tarifs, il est important de surveiller régulièrement votre performance financière et d'ajuster vos tarifs si nécessaire.

  • Surveillez votre rentabilité : Passez en revue régulièrement vos finances pour vous assurer que vos tarifs vous permettent de réaliser un profit raisonnable.
  • Recueillez les commentaires des clients : Demandez à vos clients leur opinion sur vos tarifs et ajustez-les en fonction de leurs commentaires et de leur satisfaction.
  • Restez flexible : Soyez prêt à ajuster vos tarifs en fonction des changements dans votre marché ou de l'évolution de vos compétences et de votre expérience.

Conclusion

Définir vos tarifs en tant qu'indépendant est une tâche complexe qui nécessite une compréhension approfondie de vos coûts, de votre expertise, du marché et de la demande. En tenant compte de ces facteurs et en adoptant une stratégie de tarification appropriée, vous pouvez garantir que vos services sont rémunérés à leur juste valeur tout en restant compétitif sur le marché.

Comment prévenir les risques de burn out lorsque l'on est indépendant

Le burn out est un phénomène de plus en plus répandu dans le monde du travail, et il affecte également de nombreux travailleurs indépendants. En tant qu'indépendant, vous avez la liberté de gérer votre emploi du temps, mais cela peut aussi entraîner un stress constant et des pressions importantes. Pour éviter de tomber dans le piège du burn out, il est essentiel de mettre en place des stratégies efficaces de gestion du stress et de maintien de l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Dans cet article, nous explorerons diverses techniques et pratiques qui peuvent vous aider à prévenir les risques de burn out et à cultiver un mode de vie sain et équilibré en tant qu'indépendant.

1. Établir des limites claires

En tant qu'indépendant, il est tentant de travailler sans relâche pour répondre aux demandes des clients et atteindre vos objectifs professionnels. Cependant, cela peut rapidement conduire à l'épuisement professionnel. Pour prévenir le burn out, il est crucial d'établir des limites claires entre votre vie professionnelle et votre vie personnelle. Fixez des heures de travail régulières et respectez-les autant que possible. De plus, définissez des limites concernant la disponibilité pour les clients et les collègues, et n'hésitez pas à dire non lorsque vous êtes surchargé.

  • Identifiez vos heures de travail idéales et respectez-les autant que possible.
  • Définissez des limites concernant la disponibilité pour les clients et les collègues.
  • Apprenez à dire non lorsque vous êtes surchargé.

2. Planifier et organiser son temps

La gestion efficace du temps est essentielle pour éviter le burn out en tant qu'indépendant. Prenez le temps de planifier votre emploi du temps de manière réaliste, en tenant compte des délais, des priorités et des moments de repos. Utilisez des outils de gestion du temps tels que des agendas électroniques ou des applications de productivité pour organiser vos tâches et suivre votre progression. De plus, n'oubliez pas d'inclure des périodes de pause régulières dans votre emploi du temps pour vous reposer et vous ressourcer.

  • Planifiez votre emploi du temps de manière réaliste, en tenant compte des délais et des priorités.
  • Utilisez des outils de gestion du temps pour organiser vos tâches et suivre votre progression.
  • Intégrez des périodes de pause régulières dans votre emploi du temps pour vous reposer et vous ressourcer.

3. Pratiquer l'auto-soin

Prendre soin de soi est essentiel pour maintenir un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle et prévenir le burn out. Accordez-vous du temps pour pratiquer des activités qui vous plaisent et qui vous permettent de vous détendre, comme le sport, la méditation, la lecture ou les loisirs créatifs. Veillez également à adopter un mode de vie sain en mangeant équilibré, en faisant de l'exercice régulièrement et en dormant suffisamment. En prenant soin de votre bien-être physique et mental, vous serez mieux armé pour faire face au stress et aux défis de la vie d'indépendant.

  • Accordez-vous du temps pour pratiquer des activités qui vous plaisent et qui vous permettent de vous détendre.
  • Adoptez un mode de vie sain en mangeant équilibré, en faisant de l'exercice régulièrement et en dormant suffisamment.
  • Prenez soin de votre bien-être physique et mental pour mieux faire face au stress et aux défis de la vie d'indépendant.

4. Cultiver un réseau de soutien

Travailler en tant qu'indépendant peut parfois être solitaire, ce qui peut augmenter le risque de burn out. Pour contrer cela, cultivez un réseau de soutien composé de collègues, de mentors, d'amis et de membres de votre famille. Partagez vos expériences, vos réussites et vos défis avec ces personnes et recherchez leur soutien et leurs conseils lorsque vous en avez besoin. En outre, n'hésitez pas à vous tourner vers des professionnels de la santé mentale si vous ressentez des signes de stress excessif ou de burn out.

  • Cultivez un réseau de soutien composé de collègues, de mentors, d'amis et de membres de votre famille.
  • Partagez vos expériences et vos défis avec ces personnes et recherchez leur soutien lorsque vous en avez besoin.
  • Consultez des professionnels de la santé mentale si vous ressentez des signes de stress excessif ou de burn out.

Conclusion

Être indépendant comporte de nombreux avantages, mais cela peut également entraîner des risques de burn out si vous ne prenez pas soin de vous-même de manière adéquate. En suivant les conseils et les pratiques décrits dans cet article, vous pouvez prévenir efficacement le burn out et maintenir un équilibre sain entre vie professionnelle et vie personnelle. Rappelez-vous qu'il est essentiel de fixer des limites, de planifier et d'organiser votre temps, de pratiquer l'auto-soin et de cultiver un réseau de soutien pour prospérer en tant qu'indépendant tout en préservant votre bien-être mental et physique.

Comment réussir sa transition de salarié à indépendant ?

La transition de salarié à indépendant est un pas significatif dans la carrière professionnelle. Cela implique souvent des changements profonds dans la façon de travailler, de gérer ses finances et de percevoir son identité professionnelle. Que ce soit par choix ou par nécessité, cette transition peut être une étape enrichissante et gratifiante si elle est abordée de manière réfléchie et planifiée.

Évaluation de la situation actuelle

Avant de plonger dans le monde de l'indépendance, il est essentiel de faire une évaluation honnête de votre situation actuelle. Cela inclut l'examen de vos compétences, de votre expérience, de vos finances et de votre réseau professionnel. Posez-vous les questions suivantes :

  • Quelles sont mes compétences et mes domaines d'expertise ?
  • Ai-je une clientèle potentielle ou un réseau professionnel sur lequel je peux m'appuyer ?
  • Quelle est ma situation financière actuelle et comment vais-je gérer mes finances en tant qu'indépendant ?
  • Quels sont les avantages et les inconvénients de quitter mon emploi actuel pour devenir indépendant ?

Une fois que vous avez une compréhension claire de votre situation actuelle, vous pouvez commencer à élaborer un plan de transition solide.

Élaboration d'un plan de transition

Un plan de transition bien conçu est essentiel pour réussir votre passage de salarié à indépendant. Voici quelques étapes à suivre pour élaborer un tel plan :

  1. Définir vos objectifs : Identifiez clairement vos objectifs professionnels et financiers en tant qu'indépendant. Que cherchez-vous à accomplir en faisant cette transition ?
  2. Établir un calendrier : Fixez des dates butoirs réalistes pour chaque étape de votre transition. Cela vous aidera à rester sur la bonne voie et à mesurer vos progrès.
  3. Acquérir de nouvelles compétences : Identifiez les compétences supplémentaires dont vous pourriez avoir besoin pour réussir en tant qu'indépendant. Cela peut inclure des compétences en marketing, en gestion financière ou en développement commercial.
  4. Construire votre réseau : Investissez du temps et des efforts dans le développement de votre réseau professionnel. Les contacts et les relations que vous établissez peuvent jouer un rôle crucial dans votre réussite en tant qu'indépendant.
  5. Élaborer un plan financier : Créez un budget réaliste qui tienne compte de vos dépenses personnelles et professionnelles. Assurez-vous d'avoir des économies suffisantes pour couvrir vos dépenses pendant les premiers mois en tant qu'indépendant.
  6. Se préparer émotionnellement : La transition de salarié à indépendant peut être émotionnellement éprouvante. Soyez prêt à faire face à l'incertitude, au stress et aux hauts et aux bas de la vie d'entrepreneur.

Exécution de la transition

Une fois que vous avez élaboré votre plan de transition, il est temps de passer à l'action. Voici quelques conseils pour exécuter efficacement votre transition de salarié à indépendant :

  • Commencez par un projet parallèle : Si possible, commencez votre activité d'indépendant en parallèle avec votre emploi actuel. Cela vous permettra de tester vos idées, de développer votre clientèle et de vous assurer une transition en douceur.
  • Utilisez vos compétences existantes : Capitalisez sur vos compétences et votre expérience antérieure pour démarrer votre activité d'indépendant. Cela vous aidera à gagner en crédibilité et en traction dès le départ.
  • Restez flexible : Soyez prêt à ajuster votre plan en fonction des défis et des opportunités qui se présentent. La flexibilité est essentielle pour réussir en tant qu'indépendant.
  • Apprenez de vos erreurs : Ne craignez pas l'échec. Chaque erreur est une occasion d'apprendre et de grandir en tant qu'entrepreneur.
  • Célébrez vos réussites : N'oubliez pas de célébrer vos succès, aussi petits soient-ils. La transition de salarié à indépendant est un parcours difficile, et chaque étape franchie mérite d'être célébrée.

Gestion continue

Une fois que vous avez réussi votre transition de salarié à indépendant, il est important de continuer à investir dans votre développement professionnel et personnel. Voici quelques conseils pour une gestion continue de votre carrière en tant qu'indépendant :

  • Restez informé : Gardez-vous à jour sur les tendances de votre secteur d'activité, les nouvelles technologies et les meilleures pratiques professionnelles.
  • Continuez à développer vos compétences : Ne cessez jamais d'apprendre et de vous perfectionner. Investissez dans votre développement professionnel en suivant des formations, en lisant des livres et en participant à des événements de réseautage.
  • Élargissez votre réseau : Continuez à développer et à entretenir votre réseau professionnel. Les opportunités d'affaires et les collaborations peuvent souvent découler de relations solides avec d'autres professionnels.
  • Gérez vos finances avec soin : Assurez-vous de maintenir une gestion financière saine en tant qu'indépendant. Suivez vos revenus et vos dépenses de près, et ajustez votre stratégie financière au besoin.
  • Prenez soin de vous : N'oubliez pas de prendre du temps pour vous-même et de préserver votre bien-être physique et mental. Une carrière d'indépendant peut être exigeante, et il est important de trouver un équilibre entre travail et vie personnelle.

Conclusion

La transition de salarié à indépendant peut être une expérience enrichissante et gratifiante si elle est abordée avec soin et planification. En définissant des objectifs clairs, en élaborant un plan de transition solide et en exécutant efficacement votre plan, vous pouvez réussir votre passage vers l'indépendance professionnelle. N'oubliez pas d'être flexible, d'apprendre de vos erreurs et de continuer à investir dans votre développement professionnel et personnel. Avec détermination et persévérance, vous pouvez atteindre le succès en tant qu'indépendant.